Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
13 nov. 2025 à 12h27
Les sangliers ou plutôt les cochongliers font partie du paysage montpelliérain et des communes alentour depuis déjà de nombreuses années. Mais ils sont de plus en plus nombreux et en quête de nourriture, des hardes, avec des couples et leurs marcassins investissent des zones urbaines, comme les quartiers de la Mosson, aux Hauts de Massane, d’Euromedecine et du Plan des 4 Seigneurs au nord, à la Martelle, Celleneuve, la Chamberte au sud, à Montpellier et à Juvignac et Lavérune, à l’ouest. Des sangliers en goguette, quelquefois en solitaire, au coeur de résidences, filmées par exemple sur les voies de tramway.
Des citoyens se disent exaspérés par cette situation et dénoncent un risque d’accident de la circulation. Des conducteurs ont déjà eu leurs véhicules endommagés par des sangliers, notamment la nuit. Le dernier en date, samedi 8 novembre 2025 est une collision survenue sur l’autoroute A750 entre une voiture et un sanglier, au niveau de Saint-Paul-et-Valmalle, sans faire de blessé, fort heureusement.
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Un habitant de cette zone a adressé un courrier ce mercredi 12 novembre au préfet de l’Hérault pour signaler « un danger récurrent sur l’A750 et sur les routes à l’ouest de Montpellier, notamment à Saint-Georges-d’Orques ». Il demande l’intervention des agents de la Direction interdépartementale des routes -DIR- du Massif Central pour prendre des mesures concernant l’A750, qui est de son ressort. Tous les services concernés sont conscients de ce problème qui est pris en compte et géré pour abattre un quota de sangliers.
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Des élus héraultais confrontés à cette situation et le Parti animaliste ne cessent d’alerter les pouvoirs publics sur cette prolifération inquiétante des sangliers, qui, outre le fait de mettre en danger les habitants, provoquent des dégâts considérables dans les cultures, les terrains de golf, etc. Les mairies de Montpellier, comme celles de la Métropole organisent des battues administratives avec l’aval de la préfecture. Ce fut le cas mercredi 5 novembre dernier, en soirée, dans les zones des Hauts de Massane, à Montpellier et dans le quartier de Fontcaude, à Juvignac, avec des lieutenants de louveterie et la Fédération de chasse de l’Hérault.
Une traque de ces bêtes a eu lieu de 19h à 22h, le long des berges de la Mosson. La Ville de Juvignac a prévenu de cette battue autorisée sur les réseaux sociaux pour éviter que des promeneurs, des joggeurs et des propriétaires de chiens ne s’y aventurent. « Il s’agit également d’informer les nombreux riverains qui, entendant de nombreux coups de feu, s’inquiètent et alertent le 17 » indique la mairie de Juvignac.
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Ces mammifères omnivores ont pris leur quartier en famille dans le quartier de la Mosson et à Grabels, où les habitants observent régulièrement leur présence, autour des containers et autres poubelles. Ainsi, le 29 mai 2025, en plein jour, un riverain a immortalisé un couple de sangliers et six marcassins fouinant et remuant tranquillement dans des déchets et des bosquets, à deux pas d’un vendeur à la sauvette qui avait posé ses produits dans la rue.
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