Pro D2 (11e journée). RC Vannes – Grenoble, dimanche (21 h)Ça fait quoi de se dire qu‘il y aura 30 000 personnes à Rennes, dimanche, pour ce match face à Grenoble ?

Quand je jouais à La Rochelle, on a joué au Matmut, à Bordeaux, et même à Chaban-Delmas, qui fait aussi 30 000 places, l‘année dernière. Donc, j’en ai connus un petit peu, mais pas beaucoup et pas avec autant d’engouement, je trouve. En plus, c’est un dimanche soir, en prime time sur Canal+. C’est vraiment une belle fête, un beau moment qui va arriver. Et je suis très heureux de le vivre.

On est très fiers, déjà, que le Roazhon Park se soit rempli aussi vite, qu‘il y ait autant de ferveur derrière nous, derrière le RC Vannes. J’en parlais à ma compagne, je pense que pour les buteurs, comme moi, avec 30 000 personnes et le silence dans un grand stade comme ça, ça va être aussi très particulier.

Finalement, ne seriez-vous pas un peu en mode Top 14 avec ce match le dimanche soir ?

Normalement, c‘est nous qui sommes sur le canapé en train de regarder les matchs de Top 14 à cette heure-là ! C’est une fierté d’avoir la validation, aussi, des médias pour nous programmer à ces heures-là. Ça veut dire qu’on attire, que le rugby attire, que la Pro D2 attire.

Comment se prépare-t-on à un tel événement ?

Comme un match de rugby ! On sait que Grenoble va venir avec beaucoup d‘intentions. C’est le dernier match du bloc. Ils vont afficher leur plus belle équipe. Ce sera un élément supplémentaire de motivation. On va essayer de respecter le plan de jeu de la meilleure des manières pour pouvoir l’emporter, pour que la fête soit belle jusqu’au bout.

Gagner à la maison, c‘est toujours primordial. Dans un événement comme ça, on n’a pas le droit de passer à côté. Donc, on a envie de faire livrer une belle partie, un bon rugby. Et surtout, de gagner ce match à la maison car la Bretagne, c’est la maison !

Le terrain au Roazhon Park est un peu plus petit que celui de la Rabine. Cela va-t-il changer la stratégie pour les coups de pied ?

Au niveau stratégique, on n‘en a pas forcément encore parlé. On a surtout parlé des en-buts, qui allaient être bien plus petits qu’à la Rabine ou dans d’autres stades. Ça, notamment à mon poste, c’est un facteur qu’il va falloir prendre en compte parce que sur les coups de pied, le ballon peut plus facilement sortir hors des lignes du terrain. Après, concernant la largeur du terrain, je ne suis pas sûr qu’il y ait forcément beaucoup d’impact sur la stratégie de jeu.