Retrouvez notre sélection des films sortis ce mercredi 12 novembre.
La conclusion de la trilogie du Caire de Tariq Saleh, deux bouleversants films autobiographiques, un bon polar social Made in France et un très mauvais film de braquage…. Le cinéma ne connait pas de jours fériés.
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« Les rêveurs » : la critique d’un film au talent au Carré (5/5)
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Extrait : « Les rêveurs », dont les deux tiers se déroulent dans les années 1980, est un long-métrage résolument tourné vers des lendemains qui chantent, où rien n’est jamais perdu, où le champ des possibles est infini – Isabelle Carré (qui joue Elisabeth adulte) en étant la preuve vivante.
« Six jours, ce printemps là » : la critique de la chronique d’un déclassement social (4/5)
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Extrait : Ce qui impressionne ici, et c’était déjà le cas dans « À perdre la raison » de Joachim Lafosse auquel on songe parfois – mais sans la conclusion choc -, c’est comment le déclassement social se matérialise dans les détails – irruption d’une voisine dont on comprend vite, à la manière dont elle parle, qu’elle n’est pas du même milieu. Beau film.
« Le Gang des amazones » : la critique d’un braquage après l’autre (4/5)
Extrait : Jamais les braquages que commettent les jeunes femmes ne sont présentés comme des gestes héroïques, pour le fun ou par goût du défi. C’est par nécessité qu’elles agissent et justement c’est quand l’un d’entre elles prend trop la confiance qu’elle commet l’erreur de trop. En cheffe de bande malgré elle, Izïa Higelin crève l’écran alors que Lyna Khoudri confirme qu’elle a une présence dingue à l’écran. Mais celle qui surprend le plus, c’est Laura Felpin dans un contre-emploi émouvant, toujours sur un fil.
« Les Ailes de la République » de Tariq Saleh (3/5)
Extrait : De la comédie presque légère au thriller piégé qui se referme à coups de manipulations et de menaces, Saleh raconte une nouvelle fois l’Egypte contemporaine et sa politique viciée. Le Caire est filmé de loin, des images presque volées quand l’intrigue se déroule quant à elle entre quatre murs où l’on complote comme sur un plateau de cinéma ou l’on réécrit l’histoire à son avantage.
« La Bonne étoile » : la critique d’un film qui sourit puisque c’est grave (3/5)
Extrait : Drôle de film que cette « Bonne étoile », qui oscille constamment entre comédie et drame, toujours sur la brèche d’un sujet hautement inflammable, pour le moins culotté dans un cinéma français populaire qui ose rarement oser.
Extrait : On ne pourra jamais reprocher à Hollywood d’aller faire du fric, ressasser à l’infini des succès passés, tenter de rendre moderne et tendance du bon vieux cinéma de papa. On peut même parfois y prendre un simple plaisir coupable. Mais, sous prétexte de renflouer les caisses, il est des films qui ne se cachent même plus derrière leur manque total d’imagination.