Le festif : Le Chalet des Amis à la Pointe-Rouge

Après avoir fait danser les Marseillais tout l’été à la Cabane des Amis, son fondateur Ben Aguad a décidé de lancer la version hivernale du concept, qui ouvre ce vendredi 14 novembre. Le Chalet des Amis, c’est une station de ski mais au bord de la mer, à la Pointe-Rouge. Une sorte de remake de La Folie Douce à Méribel avec déco savoyarde et ambiance festive. Des structures géantes en bois, des chalets, des performeurs à l’étage, un dancefloor, des cabines de télésiège sur la terrasse, des sapins, dont un de cinq mètres illuminé pour Noël… Tout est prévu pour une immersion totale.

Les vendredis et samedis, la piste de danse intérieure s’enflammera sur de la musique commerciale, tandis que le grand bar et le marché extérieur chauffé proposeront vin chaud et autres recettes d’hiver à partager (de 5 à 15 €).

Le dimanche de midi à 21 h, l’ambiance sera à la fois festive et familiale. Service à table en intérieur (sur des nappes à carreaux rouges et blancs évidemment) d’une raclette ou d’une fondue (28 €) et dancefloor dans un salon de 17 h à 21 h en mode électro entre amis.

81 avenue de la Pointe-Rouge (8e) (dans l’ancien New Port et à la place du bar Positano estival). Entrée gratuite, jusqu’à fin mars. Vendredi et samedi de 19 h à 2 h et le dimanche de 17 h à 21 h.

Visite en avant-première du Chalet des Amis en construction.Visite en avant-première du Chalet des Amis en construction. / Photo David Rossi

Le cosy : Dévo à la Préfecture

Dévo à la PréfectureDévo à la Préfecture / Photo Mathilde Hiley

Dans le quartier de la Préfecture (en lieu et place de feu Sarment), le chef Ferdinand Fravega (connu chez Figure et Ippon) a ouvert Dévo, une adresse du soir qui mêle vins naturels et assiettes de goût. On s’installe au grand comptoir accueillant ou à une table, au sein d’une déco ultra-design façon bistrot vintage, dominée par du rouge foncé, du bois et de la pierre. Sans oublier le mobilier et les suspensions aux allures seventies qui ajoutent la touche de chic intemporel. Une ambiance cosy et feutrée créée par Axel et Mélissa Chay. On déguste par exemple un verre de vin de Laura Aillaud du Luberon (8 €) avec un thon rouge Ikejime à cru, cèpes et clémentines (14 €). Côté terrasse, pour les moins frileux, elle s’anime dès 16 h 30 avec snacking (pissaladière 7 €) et apéro.

22 bd Paul-Peytral (6e). Du lundi au samedi de 17 h 30 à 00 h 30 et le dimanche de 12 h à 16 h.

Chez Dévo, ambiance cosy pour siroter notamment des vins nature et partager des assiettes.Chez Dévo, ambiance cosy pour siroter notamment des vins nature et partager des assiettes. / Photo Mathilde HileyChez DévoChez Dévo / Photo Mathilde Hiley

Le mixologue : Junior’s à Vauban

Chez Junior’s à VaubanChez Junior’s à Vauban / Photo DR

Loris Rossignol, mixologue de formation qui a officié entre autres chez Lily à Marseille, vient d’ouvrir son propre lieu à Vauban. Un petit cocon pour les soirées d’hiver où l’on déguste ses créations. La déco est épurée avec des matières brutes et claires. Tandis que les tabourets transparents orange apportent la note de couleur 70’s. Petit plus : à l’étage, un salon intimiste avec des fauteuils et des couleurs chaudes. À la carte, cinq cocktails créatifs (12 €) sont proposés comme le Jardin de Junior’s, léger et frais, ou encore le très original Milano de Junior’s à base de gin bergamote, Fusetti cacao, Amaro Santoni, sirop de poivre et jus de citron. Loris propose également des cocktails classiques et peut aussi vous surprendre avec une création minute, avec ou sans alcool. Pour accompagner les cocktails (ou verres de vin), une carte de tapas qui varie toutes les deux semaines : empanadas végé (9 €), raviolis de betterave, crème ricotta anchois (9 €) ou encore la planche de charcuterie et fromages de Corse et d’Italie pour deux (22 €). Quelques soirées avec DJ sont à venir.

108 boulevard Vauban (6e). Du mardi au samedi de 18 h à minuit.

Chez Junior’s à Vauban, Loris propose des cocktails créations.Chez Junior’s à Vauban, Loris propose des cocktails créations. / DRChez Junior’sChez Junior’s / Photo DRLe 7 sur 7 : L’Huilerie, le ruin bar à la Corderie

En s’enfonçant sous le porche du 3 boulevard Notre-Dame, on découvre un pan de l’histoire de la ville : une ancienne huilerie de 600 m², remise au goût du jour par le propriétaire des lieux, Benjamin Clair, après plus d’un an de travaux. Le résultat donne des hauteurs sous plafond d’une dizaine de mètres et une salle principale pouvant accueillir une centaine de personnes. Des écriteaux rappellent l’histoire de l’huilerie De Possel et Fils, fondée au XIXe siècle, tandis qu’à l’entrée, des plaques de verre installées au sol permettent de voir les cuves à huile d’époque.

À l’étage, l’ambiance se fait plus intimiste, avec une partie dédiée aux jeux d’arcade. Le concept est simple : « Pouvoir manger et boire un coup sans se ruiner et à n’importe quelle heure. » Au niveau du bar, les différentes pintes sont à 7,5 €, les verres de vin de la région à 5 € et les cocktails et Spritz aux alentours de 10 €. Comptez une quinzaine d’euros pour des assiettes de charcuterie et de fromage, idem pour les tartines gourmandes à base de légumes grillés, de stracciatella et d’artichauts et 8 € pour le hot-dog. Ce ruin bar accueille des DJs et soirées à thème tous les jeudis, vendredis et samedis soir jusqu’à 2 h du matin. Mais le lieu est ouvert toute la semaine matin et soir.

3 boulevard Notre-Dame (7e). Du lundi au mercredi et le dimanche, de 8 h à 22 h, du jeudi au samedi de 8 h à 2 h.

Benjamin Clair, gérant de l’Huilerie, au 3, boulevard Notre-Dame.Benjamin Clair, gérant de l’Huilerie, au 3, boulevard Notre-Dame. / Photo E.B.Le clandestin : La Chapelle à Saint-Victor

Sur la porte d’entrée, rien ne laisse penser que se cache au premier étage un restaurant feutré et canaille intitulé La Chapelle (anciennement Il Clandestino de Jéjé Barbu pour ceux qui s’en souviennent). Après avoir emprunté un escalier raide aux murs rouges, on arrive dans une salle aux tables en bois, tomettes au sol et comptoir en zinc, où pleurent les bougies. Aux fourneaux de cet appartement marseillais, l’équipe de Mensa, traiteur dans l’événementiel qui officie sur l’île Degaby depuis 3 ans.

Pour la première fois, elle s’empare d’un lieu de façon pérenne l’hiver pour proposer, selon son chef Sébastien Dugast, « une cuisine minimaliste à l’ancienne, réconfortante et locale », où l’on travaille la viande et le poisson, mais aussi les abats ou le pigeon, pour des plats plus ragoûtants. Et la coquille Saint-Jacques, l’homme étant originaire de Nantes.

Les entrées vont de 8 à 12€ et les plats entre 20 et 25€, arrosés de vins français et italiens. Mensa est associé à Borderline qui apporte notamment sa touche musicale italo, disco, vintage, « en accord avec les mets », une programmation culturelle avec notamment le jazz de Cyril Benhamou le mardi (dès le 18 novembre) et des projections d’Olivier Lubeck.

Il ne faut surtout pas manquer le clou du spectacle, une véritable chapelle attenante à la salle de restauration pour déguster des cocktails profanes et des assiettes à partager. Ambiance prohibition et cuisine canaille garanties.

31 rue d’Endoume (7e). Ouvert du mardi au samedi soir.

La Chapelle est tenue par le traiteur dans l’événementiel Mensa et l’agitateur des nuits marseillaises Borderline.La Chapelle est tenue par le traiteur dans l’événementiel Mensa et l’agitateur des nuits marseillaises Borderline. / Photo DRLa ChapelleLa Chapelle / Photo A.A.