Mehdi Kessaci, 20 ans, a été abattu à Marseille, le 13 novembre. Il était le jeune frère d’Amine Kessaci, fondateur de l’association Conscience et ancien candidat du Nouveau Front populaire (NFP) dans la 3ᵉ circonscription des Bouches-du-Rhône. (capture d’écran, réalisée le 14 novembre 2025 à partir d’images de l’AFP datées du 7 juillet 2024) JEREMY MARTIN, MAXIME CONCHON / AFP
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Le communiqué du parquet de Marseille, envoyé jeudi 13 novembre en fin de journée, ressemble à tant d’autres. Il fait part de l’assassinat, en début d’après-midi, d’un jeune homme de 20 ans tué en pleine rue par deux personnes arrivées à moto alors qu’il venait de se garer. Le lieu, le cœur commerçant de la ville, un quartier familial jalonné d’écoles et de petites échoppes, à quelques stations de métro du Vieux-Port, n’est pas le théâtre habituel des règlements de compte – que l’on appelle maintenant les « narchomicides » – mais Marseille s’est habituée à tout. A presque tout. Quand l’identité du jeune homme est révélée, cette fois, la ville sursaute. Il s’agit du petit frère d’Amine Kessaci, un militant écologiste de 22 ans qui se bat contre le narcobanditisme depuis l’assassinat, déjà, de son grand frère, il y a cinq ans.
Sauf que ce deuxième frère, âgé de 20 ans, Mehdi Kessaci, et qui voulait devenir policier, n’était pas, selon les premières informations, « tombé dedans », comme l’aîné, Brahim. Tombé dans le trafic de drogues et l’argent facile que l’on gagne d’abord à 12 ou 13 ans en devant « chouff » (guetteur) ;…
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