Une large alliance pour mieux flotter dans le grand bain – a priori paisible – des municipales. A Nantes, jeudi 13 novembre, la maire socialiste sortante, Johanna Rolland, entourée d’une dizaine de colistiers (Parti communiste français, Les Ecologistes, Parti radical de gauche, Nantes debout, Parti animaliste…) est venue présenter le nom de sa liste pour les municipales des 15 et 21 mars 2026 : «La Gauche unie pour Nantes». Simple et efficace… si on omet que pour «unir» la gauche, il aurait fallu aussi avoir les insoumis qui, comme dans toutes les grandes villes, font bande à part. Mais en ce début de campagne, la maire de Nantes peut bien faire simple, tant l’horizon lui semble favorable.

Ces dernières semaines, les différentes forces politiques de gauche ont presque toutes choisi de rallier le PS dès le premier tour, une configuration inédite depuis dix-huit&nbsp