Cinq individus qui s’étaient spécialisés dans le vol de vélos haut de gamme ont été interpellés le 10 novembre en région parisienne et dans le département des Alpes-Maritimes, selon une information de nos confrères d’ Ici Bretagne qui font état d’un communiqué du procureur de la République de Rennes.

Il est reproché aux cinq suspects d’avoir sévi dans 12 départements, dont la Meurthe-et-Moselle, à Vandœuvre-lès-Nancy, pour un préjudice estimé à près d’un million d’euros.

L’opération de gendarmerie a été menée sous le contrôle du parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes, saisie devant l’ampleur du phénomène. Le groupe des cinq signait ses casses selon un mode opératoire particulier : en passant par les toits et en utilisant une « canne à pêche artisanale pour extraire les vélos », selon le parquet de Rennes.

Au grappin par les Skydômes

À Vandœuvre-lès-Nancy, les faits étaient restés au stade de la tentative. Dans la nuit du 5 février 2025, le magasin Culture vélo, dans la ZAC du Réveilleux , près de chez Gifi, recevait la visite des monte-en-l’air. Les individus escaladaient le toit et brisaient les quatre Skydômes.

À l’aide d’une corde équipée d’un crochet, ils tentaient de s’arrimer aux cycles situés sous leurs pieds, à la verticale des puits de lumière. Une version de la pince à grappin qu’on retrouve sur une foire attractive mais sans mettre d’argent dans la machine… L’opération avait échoué et à en croire le filin abandonné sur les lieux, les auteurs avaient sans doute été dérangés.

Heillecourt, Frouard, Nomeny… des enquêtes en cours

D’autres vols de vélos de valeur ont été commis en Meurthe-et-Moselle et notamment chez l’enseigne Specialized, dans la zone d’activités d’Heillecourt ou encore à Nomeny, au préjudice de LuxeBikes installé route de Jeandelaincourt, dans la petite ZAC de Napré, et Giant, implanté dans la zone commerciale Grand Air (ex-Saule Gaillard) à Frouard. Pour ces seuls magasins, le préjudice flirte avec les 200 000 €.

Pour l’heure, ces casses ne sont pas à rapprocher des cinq interpellés et font l’objet d’une enquête menée par les gendarmes de la section de recherches de Nancy. Les militaires nancéiens ne manqueront sans doute pas, si ce n’est déjà fait, de se rapprocher de la JIRS de Rennes…