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Rédaction Le Pays d’Auge

Publié le

14 nov. 2025 à 13h30

Connue des habitants de Trouville-sur-Mer pour ses œuvres de street-art sur le mur de la piscine et pour sa galerie-atelier située rue Victor Hugo, Emilie Arnoux a, aujourd’hui, une carrière à l’international.

Artiste réputée pour ses œuvres inspirées par la plage et la mer, elle peint essentiellement des grands formats qui mêlent des éléments de pop art, de beach culture et de surf art.

Certaines de vos œuvres sont en partance pour les États-Unis. Pourquoi ?

Pour la cinquième fois d’affilée, j’ai la chance de pouvoir exposer et vendre mes tableaux dans des salons d’art contemporains aux États-Unis. Je vais commencer par Art Basel Miami Beach au mois de décembre ; puis Art Palm Beach toujours en Floride.

Ensuite il y aura Los Angeles Art Show et Hamptons Fair Art. Enfin, en juillet 2026, j’aurais la chance d’avoir une exposition personnelle dans ma galerie new-yorkaise. Vous savez, exposer dans les plus beaux salons d’art contemporain, c’est le rêve de tous les artistes je crois.

Avoir une galerie à New York, lorsqu’on habite et vit à Trouville ce n’est pas banal. Comment avez-vous réussi à séduire une galerie américaine ?

Oh, c’est complètement circonstanciel. Je travaillais bien avant, j’envoyais mes œuvres à l’international. Et un jour, peut-être par hasard ou parce qu’il avait entendu parler de ce que je faisais, un galeriste new-yorkais a passé la porte de mon atelier. Il a eu un coup de cœur pour ma peinture et m’a proposé d’exposer dans sa galerie, la Fremin Gallery, une prestigieuse galerie d’art contemporain. Travailler dans une galerie à New-York, ça ne se refuse pas (rires). Pour l’anecdote, le galeriste est né à Honfleur mais on parle en anglais entre nous.

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Vos œuvres partent aux États-Unis pour plusieurs mois… Vous aussi ?

Ah non, pas du tout. Si je devais partir avec mes œuvres, je ne pourrais pas peindre ; on ne peut pas être au four et au moulin. De ce fait, j’envoie mes tableaux mais je reste en Normandie pour travailler. Je partage ma vie entre Trouville et Sainte-Adresse où vit mon ami. Ma carrière se développe beaucoup aux États-Unis, mais je ne suis pas très mondaine et là où je suis le mieux c’est lorsque je peins. Du coup, je ne sais pas encore exactement ce que je vais faire, mais je ne pense pas aller aux États-Unis à la fin de l’année 2025 ou en début d’année 2026. En revanche, j’irai très certainement à New-York au mois de juillet au moment de mon exposition personnelle à la Fremin Gallery.

Ses oeuvres au départ de Trouville.
Eémilie Arnoux : « Évidemment. Il y a des œuvres que je choisis de mettre en vente à Trouville. Il faut que j’en garde pour les gens qui me suivent, pour ceux qui me découvrent aussi. » ©Emilie Arnoux

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Vous exportez certaines de vos œuvres, mais vous en conservez tout de même à Trouville ?

Évidemment. Il y a des œuvres que je choisis de mettre en vente à Trouville. Il faut que j’en garde pour les gens qui me suivent, pour ceux qui me découvrent aussi. Et il y a une véritable demande ici. D’ailleurs j’envoie moins de tableaux qu’avant aux États-Unis même si je viens d’envoyer une Trouvillaise à New York alors que j’aurais préféré la garder ici… mais elle a été vendue à un collectionneur.

Vos œuvres sont inspirées par « la culture beach ». Comment trouvez-vous l’inspiration ?

Je n’ai aucun problème pour trouver l’inspiration ; il me faudrait quatre vies pour faire tout ce que j’en ai envie de faire.

J’ai un univers assez cohérent. J’aborde beaucoup de sujets liés à la plage et à la mer, avec différents aspects : l’architecture, les personnages, les portraits ou bien encore les scènes familiales. J’ai aussi envie de travailler sur les lacs dans le désert. J’aime les contrastes chauds… le bleu et le jaune ocre… un jour je le ferai.

Mais, en ce moment, je travaille beaucoup sur le reflet, c’est passionnant. En plus, je me suis embarquée dans des séries et ça crée une attente de la part des gens qui me suivent. Ça m’oblige à sortir de ma zone de confort. J’adore cela et la peinture me rend heureuse

Galerie-Atelier, 18 Rue Victor Hugo, 14360 Trouville-sur-Mer, France. Ouverte le samedi (sauf exceptions). 

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