Aurélie Sacchelli, Media365, publié le vendredi 14 novembre 2025 à 15h23
Carlos Alcaraz disputera la phase finale de la Coupe Davis la semaine prochaine à Bologne, mais appelle à un changement de formule pour la compétition qui, selon lui, ne devrait pas se disputer tous les ans.
Contrairement à son grand rival Jannik Sinner, Carlos Alcaraz sera bien au rendez-vous de la phase finale de la Coupe Davis la semaine prochaine, tout comme un seul autre joueur du Top 10, Alexander Zverev. Le n°1 mondial défiera la République tchèque jeudi, avant une possible demie contre l’Allemagne ou l’Argentine. L’Espagnol rêve de soulever son premier Saladier d’Argent le 23 novembre pour conclure une magnifique saison. Mais rien ne dit qu’il sera ensuite présent l’année prochaine lors de la mythique épreuve par équipes. Carlos Alcaraz a en effet fait savoir en conférence de presse que jouer tous les ans la Coupe Davis n’était pas possible pour les meilleurs joueurs du monde, et il appelle à un changement de formule pour motiver les cadors du tennis mondial.
Alcaraz : « L’engagement des joueurs serait encore plus fort »
« Franchement, je pense que la Coupe Davis fait partie de ces tournois auxquels on n’est pas habitué, car on joue pour son pays, avec ses coéquipiers. C’est complètement différent, assure le vainqueur de Roland-Garros et de l’US Open 2025. Je crois que représenter son pays est l’un des plus grands privilèges qu’on puisse avoir dans notre sport. Je suis d’accord, il faut absolument qu’ils fassent quelque chose pour cet événement. Jouer chaque année, ce n’est pas aussi bien que si on y jouait tous les deux ou trois ans. Je pense que si le tournoi avait lieu tous les deux ou trois ans, l’engagement des joueurs serait encore plus fort, car ce serait un événement unique et différent. On ne peut pas y jouer tous les ans. Je dirais qu’ils doivent faire quelque chose pour rendre la Coupe Davis unique. »
Hormis pendant les guerres, la pandémie de coronavirus et en 1910, la Coupe Davis s’est déroulée chaque année depuis sa création en 1900. Si Carlos Alcaraz était entendu par les instances du tennis mondial, ce serait une véritable révolution.