C’est un tout petit bureau de poste, à quelques mètres de la place du Terrail (7e), à peine visible derrière l’abribus, mais dont la fermeture soulève les passions. Pour son dernier jour d’ouverture, ce vendredi 14 novembre, une trentaine de représentants associatifs, habitants du quartier et élus du secteur – Monique Rolbert (DVG), Carlos Hernandez (PCF) et Clémence Parodi (RN) – se sont rassemblés devant le 243 du chemin du Roucas-Blanc à l’appel du CIQ du Roucas-Blanc, Gratte-Semelle, Terrail, furieux de n’avoir appris la nouvelle qu’il y a quelques jours.
« Ils ont d’abord réduit les horaires d’ouverture, puis enlevé le distributeur de billets, et réparti sur d’autres sites les colis à aller chercher, remarque Aline Memmi, secrétaire du CIQ. Ils ont tout fait pour décourager les usagers et constater la baisse d’activité pour justifier la fermeture. » Une décision qui, estime-t-elle, va « à contre-courant de la promotion de la ville du quart d’heure et des efforts qu’on nous demande de faire dans la baisse du bilan carbone ».
Les habitants dénoncent la disparition de ce service public essentiel au quartier. / PHOTO L.M.
Car le bureau de poste le plus proche se situe à 18 minutes à pied de là, près de la Corderie. « C’est un lieu auquel les personnes âgées se raccrochent, ajoute S…