REPORTAGE – L’événement, qui se tient au Grand Palais jusqu’à dimanche soir, mise sur une sélection aussi pointue que cosmopolite, qui fait la part belle aux découvertes.
C’est un choc visuel qui saisit d’emblée le visiteur entrant sous la nef du Grand Palais pour cette édition de Paris Photo 2025, la plus grande foire au monde en la matière (200 exposants dont une quarantaine d’éditeurs), la plus courue de tous les publics. Sur une seule cimaise de 40 m de long, figurent des clichés de conflits dans le monde, près de cinquante ans de travail de Sophie Ristelhueber, 76 ans. Elle a reçu le prestigieux prix Hasselblad 2025 remis à l’Institut suédois jeudi 13 novembre dans le Marais. Des visages couverts de cicatrices, des lieux déserts avec une faille ou une barrière, des zones de conflits non dits, de Beyrouth à l’Arménie. De petits formats comme des mouchoirs de poche brodés et d’immenses photos, des tirages nus et d’autres avec des cadres soignés recouverts de papiers peints, certains posés à même le sol.
Cette photographe française, fort cérébrale et déroutante, est connue pour ses installations et son sens inouï de l’accrochage, plus attendu dans une biennale…
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