DÉCRYPTAGE – Un jour de 1986, la Direction de la surveillance du territoire interpellait un garagiste français, agent du GRU dont la mission était d’alimenter ses contacts moscovites en information sur les mouvements des navires de guerre français.

Il y a quelques semaines, Saint-Nazaire et Brest étaient projetées sous les feux de l’actualité par le mystère du « pétrolier fantôme », rappelant que le bras de fer avec Moscou ne se limite pas à l’Ukraine ou aux frontières orientales de l’Union européenne. Le tout sur fond de contournements de sanctions et de vols persistants de mystérieux drones au-dessus de l’Europe occidentale… Mais pour les experts ès-guerre froide, l’évocation de ces ports français a aussi réveillé le souvenir de l’affaire Sourisseau, du nom d’un agent soviétique condamné par la justice. L’une des plus étonnantes histoires d’espionnage des années 80 qui a vu le GRU, le renseignement militaire moscovite toujours à l’œuvre aujourd’hui en France et en Europe, s’intéresser de très près aux secrets des bases militaires de l’Atlantique. L’occasion de souligner qu’au-delà du temps, les objectifs moscovites restent les mêmes.

Des spectres de 2025 aux espions moscovites de 1985, les temps ont certes changé. Aujourd’hui…

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Le Figaro

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