Le Parti socialiste se range derrière les Écologistes à Grenoble en vue des élections municipales de 2026. Une annonce faite par les dirigeants lors d’un point presse ce vendredi 14 novembre 2025, relayé par l’Agence France-Presse (AFP). Le PS rejoint ainsi les sept autres partis de gauche composant la liste menée par la cheffe d’entreprise Laurence Ruffin, en lice pour succéder à l’actuel édile écologiste Éric Piolle. Celui-ci a indiqué de longue date qu’il ne se représenterait pas dans la capitale des Alpes après deux mandats.

Une alliance « historique pour Grenoble »

Ce rapprochement « historique et important pour Grenoble » est le fruit d’un « cheminement » et de nombreuses discussions entre les deux mouvements depuis son élection à la tête du mouvement en septembre dernier, a déclaré Laurence Ruffin citée par l’AFP. « Aujourd’hui on arrive avec beaucoup d’envie de fabriquer un projet » visant à « améliore [r] le quotidien des Grenoblois et Grenobloises. Et en cela je pense que c’est ce qu’on a envie de porter ensemble », a-t-elle ajouté.

« Ce n’était pas forcément quelque chose de naturel, on est quand même ce soir dans un moment qui est assez historique », a renchéri la cheffe de file socialiste Amandine Germain, rappelant les vives divisions qui ont émaillé ces vingt dernières années les relations entre socialistes et écologistes à Grenoble.

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« Beaucoup de similitudes » dans les programmes

Mais « il y avait quand même beaucoup de similitudes dans ce qu’on avait commencé à travailler les uns et les autres, chacun dans notre coin jusqu’à maintenant », a-t-elle souligné, exprimant sa « confiance » envers Laurence Ruffin et la décrivant comme « quelqu’un de solide pour demain être la future maire de Grenoble ».

Interrogée sur les relations avec les partis LFI et Place Publique, qui mènent leurs campagnes municipales séparément, Laurence Ruffin estime que ces derniers ont « fait leur propre choix ». « Moi, ce que je porte, c’est l’union de la gauche. Il y a des partis qui ont décidé de partir seuls. C’est leur responsabilité », a souligné l’Amiénoise d’origine, installée depuis 2003 à Grenoble et sœur du député François Ruffin (ex-Insoumis).