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Que ce soit grâce aux personnages qu’elle incarne au théâtre, au cinéma ou à la télévision, ses livres et ses photographies, Anny Duperey fait partie de la vie des Français. Cette Normande, bourreau de travail à l’énergie débordante, se confie dans un très beau portrait.
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Elle nous a fait rêver dans des films cultes aux côtés de Jean Rochefort, Jean-Paul Belmondo ou encore Pierre Richard. Elle nous a épaté en incarnant des personnages non conventionnels dans des séries télé, bouleversé avec ses récits d’une enfance tronquée et impressionné en romancière.
La Normande Anny Duperey raconte son début de carrière à Rouen dans ces images d’archives précieuses :
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Un film de Ninon Brétécher
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©Une coproduction pop’films, 13PRODS et France Télévisions
La jeune comédienne qui apparaît aux côtés de sa tante et de sa grand-mère répond aux questions d’un journaliste : « Anny Duperey, vous portiez, il y a quelques semaines encore, le nom d’Anny Legras. Pourquoi avez-vous choisi ce pseudonyme ? »
Elle répond, un peu gênée : « J’étais assez embarrassée sur le choix d’un pseudonyme. J’ai imaginé pas mal de noms. Puis [on] m’a demandé tout simplement de chercher dans la famille. Alors, j’ai tout de suite pensé à ma grand-mère. »
Elle a utilisé, à deux lettres près, le nom du mari de sa grand-mère paternelle, Duperray, pour en faire son nom d’artiste. Anny Duperey a perdu ses parents dans des conditions dramatiques. Ils ont été retrouvés empoisonnés par du monoxyde de carbone dans leur salle de bain à Sotteville-lès-Rouen. Elle a été élevée par sa tante et sa grand-mère.
Près d’elle, sur la vidéo, sa tante évoque ses dons pour le dessin.
Anny Duperey raconte : « Ma formation initiale, ça a été l’aître Saint-Maclou, où était l’école des Beaux-Arts de Rouen. Et c’était un lieu extraordinairement gai.
Sortant de l’école où j’ai été si malheureuse, tout à coup, on ne s’asseyait pas pour qu’on vous enseigne une théorie quelconque, on n’avait pas de devoirs, on était tout de suite debout à faire. Quelle merveille, tout à coup, on ne discourait pas, on ne faisait pas un devoir sur le dessin, on dessinait ! »
Viendront ensuite le conservatoire, les films, le théâtre, les livres, la photographie…
Anny Duperey garde un lien particulier avec la région rouennaise et notamment Elbeuf. Elle est la marraine du cirque-théâtre où ses grands-parents ont travaillé.
La réalisatrice Ninon Brétécher lui consacre un film : un portrait, entre ombre et lumière, qui raconte l’histoire d’une femme en équilibre, à la fois forte et profondément humaine.
« Anny Duperey, artiste en équilibre », un documentaire à voir ce jeudi 20 novembre à 22h55 sur France 3 Normandie et sur france.tv.