10 ans après la sortie des 4 Fantastiques de Josh Trank, c’est au tour de l’interprète de Mr Fantastique de donner son son de cloche sur le désastre.
Autant déception économique (168 millions de dollars de recettes pour un budget de 120 millions) que plantage critique (27/100 sur Metacritic), Les 4 Fantastiques version 2015 a été un véritable désastre. Son metteur en scène, le jeune Josh Trank qui n’avait alors réalisé qu’un seul film de 15 millions de dollars, Chronicle, s’était même fendu d’un tweet rageur pour blâmer la Fox quelques jours avant la sortie du film. Le studio en a bien sûr été très mécontent et, les hostilités ainsi lancées, tout le monde s’est ensuite refilé la patate chaude de la responsabilité du bazar.
Il semblerait que le récit classique des méchants producteurs contre l’artiste pur comme la colombe n’a pas tout à fait été de mise, cette fois-ci. Depuis, c’est un peu un marronnier des news ciné. Au détour d’une interview ou d’un nouvel article sur le sujet, on en apprend plus sur le « Fantastic Four gate ». Dernièrement, c’est Miles Teller, interprète de Mr. Fantastique dans le long-métrage, de donner de nouveaux détails sur ce cauchemar super-héroïque.
FAIRE UN FANTASTIQUE FOUR
Interviewé par le média SiriusXM à l’occasion de la sortie de Pour l’éternité, Miles Teller n’a pas échappé à sa question sur l’échec qui a marqué son début de carrière à Hollywood. Plus précisément, il s’est vu demander s’il savait, lors de la promotion, que l’œuvre était mauvaise. L’intéressé a d’abord répondu par un sourire silencieux assez explicite, avant d’expliquer :
« Quand j’ai vu le film pour la première fois, je me souviens avoir parlé à l’un des responsables du studio et lui avoir dit : « Je crois qu’on est dans le pétrin. » »
Puis il a donné son son de cloche quant à l’origine de cet échec :
« Je trouve ça dommage, parce que tellement de gens ont travaillé dur sur ce film… Honnêtement, il y a peut-être une personne TRÈS importante qui a tout gâché. Ouais… »
Le casting qui s’apprête à assurer la promotion d’un film de merde
Il n’est pas (du tout) absurde de penser que Teller met en cause son réalisateur, Josh Trank. Surtout quand on sait que les deux hommes ne se sont pas entendus sur le plateau. Selon certains retours rapportés par la presse aux lendemains de la sortie du film, le comédien et le cinéaste en seraient presque venus aux mains, se défiant l’un l’autre de décrocher le premier coup de poing. Ambiance.
Toujours est-il que l’acteur, qui tenait là l’occasion de s’imposer à Hollywood, regrette le rendez-vous manqué. Et ce n’est pas le seul, en ce qui le concerne. On se souvient qu’il avait aussi refusé d’incarner le rôle principal masculin dans La La Land. C’est ce qu’on appelle avoir de l’instinct. Résultat, Teller tourne toujours mais dans des productions plus modestes ou dans des seconds rôles (comme ce sera le cas dans Michael). Son prochain long-métrage, Pour l’éternité de David Freyne, sortira le 3 décembre dans nos salles.