Publié le
16 nov. 2025 à 12h11
Il risque gros. L’homme à scooter qui a pris des risques inconsidérés, et percuté des policiers pour échapper à un contrôle, lors d’une course folle jeudi entre Colomiers et Toulouse, a été interpellé dans le Gers, puis placé en garde à vue, avant d’être jugé ce lundi 17 novembre 2025 dans la Ville rose. Et s’il a pris la fuite, c’est qu’il avait des choses à cacher.
Il refuse le contrôle et percute la police
L’affaire a pris sa source sur le boulevard Eugène-Montel, à Colomiers, jeudi, en plein milieu de l’après-midi. Les policiers remarquent un homme sur son scooter en train de hurler dans son téléphone. Visiblement très énervé, il slalome entre les véhicules et tente de donner des coups de pied dans les voitures qui croisent sa route. Les forces de l’ordre tentent alors de le contrôler, en vain.
Non seulement le chauffard refuse d’obtempérer, mais il s’engage sur le périphérique, où il multiplie les infractions. Un peu plus tard, il percute volontairement une voiture de police sur la rocade Arc-en-Ciel, au niveau du rond-point Lagardère, avant d’entrer en collision avec un véhicule de particulier. Et de s’évaporer. Ou plutôt de le tenter.
Localisé et interpellé dans le Gers
Deux policiers ont été blessés dans l’accident, sans gravité, mais plusieurs plaintes ont été déposées : par les forces de l’ordre, et par le particulier percuté.
La police a bien évidemment traqué l’individu, qui ne s’est pas enfui bien longtemps… Le suspect était un homme de 40 ans domicilié à Saramon, une commune de 800 habitants située dans le Gers.
Quelques heures après avoir pris la fuite, d’après une source proche de l’enquête, le chauffard a été localisé, puis interpellé en soirée dans le Gers.
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Permis suspendu et sans assurance
Placé en garde à vue, l’individu a reconnu les faits, selon cette même source. Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Sans doute parce que ce pilote de deux-roues cumulait les infractions. Notamment le fait qu’il était au guidon de cet engin de grosse cylindrée malgré la suspension de son permis pour conduite sous stupéfiants, et qu’il était en conséquence… sans assurance.
Le quadragénaire devra s’en expliquer à la barre du tribunal judiciaire de Toulouse ce lundi 17 novembre 2025, où il sera jugé pour refus d’obtempérer, mais aussi violences avec arme sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Considéré comme une arme par destination, son « maxi-scooter » de 400 cm³ — qui relève davantage d’une moto — a été saisi en vue d’une confiscation judiciaire.
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