« Un vrai réglo, du boulot de professionnel. » Après l’assassinat de Mehdi Kessaci, 20 ans, jeudi après-midi dans le 4ᵉ arrondissement de Marseille, les services d’enquête ont rapidement décelé la marque d’un commando criminel aguerri. Une hypothèse confortée par les spécialistes de l’institut médico-légal ayant effectué, vendredi 14 novembre, l’autopsie du corps du jeune homme inconnu des services de police et frère du militant écologiste marseillais Amine Kessaci, engagé dans la lutte contre le narcotrafic.

« Le corps de la victime porte la trace de six impacts, au niveau du thorax », confirme à La Provence, le procureur de la République Nicolas Bessone. Six impacts de 9mm dans une zone mortelle qui font écho aux six étuis de même calibre retrouvés sur la scène de crime. « Ils ont fait mouche à chaque fois, confie une source proche du dossier. Si on ajoute à ça le mode opératoire, on n’est clairement pas sur un gamin de 17 ans recruté sur les réseaux sociaux ».

La piste de l’opération « d’intimidation » privilégiée

Jeudi 13 novembre, 14 h 30. Stationné devant le centre médical du rond-point Claudie-d’Arcy, Mehdi Kessaci attend sa mère au volant d’une Audi Q3. C’est alors que deux hommes su…