Sorti au cinéma en 2019.
Le film baptisé La lutte des classes
, réalisé
par Michel Leclerc
, sera diffusé le dimanche 16 novembre
2025, à partir de 21h05 sur France 2. Porté par Leïla Bekhti,

Edouard Baer
et Ramzy Bedia. Ce long-métrage met en scène un
couple résidant dans la ville de Bagnolet en Seine Saint-Denis.

Sofia, incarnée à l’écran par Leïla Bekhti, est avocate. Tandis
que Paul, interprété par Edouard Baer, est le batteur du groupe de
punk rock Amadeus 77. Leurs caractères s’opposent
également.
Car elle est plutôt du genre rangé. Alors que
son compagnon a toujours gardé ses convictions anarchistes. Leur
fils Corentin, surnommé Coco, joué par le jeune Tom Lévy, fréquente
l’école publique la plus proche de chez eux.

L’épouse de Tahar Rahim avait poussé un gros coup de gueule en
2019 sur Instagram

Il voit ses copains de classe quitter l’école primaire publique
pour l’établissement privé attenant. Au nom d’une éducation
supposée meilleure.
Les parents se trouvent tiraillés face
au dilemme entre le respect de la carte scolaire au nom de leurs
idéaux de mixité sociale. Et l’envie du recours à une école
privée.

Il s’agit du premier rôle au cinéma de Tom Lévy, qui fut choisi
par Michel Leclerc au terme d’un grand casting. « Il
est fils de profs, ses parents connaissent par coeur la
problématique du film. Et lui comprenait tout de mon
projet
« , a notamment souligné le cinéaste. De son
côté, Leïla Bekhti avait fait parler d’elle quelques mois après la
sortie du film cette année-là. En fait,
l’épouse de l’acteur Tahar Rahim
avait donné son avis sur le
voile dans un message publié sur Instagram.

Leïla Bekhti : « Je suis effarée par la
haine et le rejet de l’autre qui se propagent dans la société »

« Je n’ai pas pour habitude de m’exprimer sur les
sujets de société.
Ni de commenter less polémiques.
Peut-être que je ne sais pas. Peut-être que je considère que ce
n’est pas mon meilleur rôle. Seulement, il m’est difficile de me
taire au milieu de cette atmosphère pesante. Je suis effarée par la
haine et le rejet de l’autre qui se propagent dans la
société », avait premièrement écrit Leïla Bekhti.

« Je ne veux plus que des femmes soient rejetées. Parce
qu’elles portent un voile ou non. Que des hommes soient regardé
avec
méfiance à cause de leur nom, de leur foi, de leur couleur de
peau. Je n’ai pas forcement la solution. On pourra
me taxer de naïveté. Mais n’en déplaise aux porteurs de haine, la
voie du vivre ensemble existe. À nous de la propager », avait
ensuite ajouté la comédienne.