Les Lanestériennes vont accueillir l’équipe réserve de Rouen (la A joue en N1) pour une rencontre décisive pour le maintien, dimanche 27 avril (14 h). Parmi les joueuses du coach Vincent Lestang, il y en a une, Maïwenn Quéven, qui était impatiente de revenir aider ses coéquipières, après son congé maternité.

« Il ne nous faut pas nous rater »

Avec vingt et une licences au club de Lanester, elle est un des piliers de l’équipe.  Vers l’âge de 7 ans, c’est une copine qui m’a poussée à venir faire du handball, ici à Lanester, rembobine-t-elle. Depuis, je n’ai connu qu’un seul club et été convoquée vers 15 ou 16 ans, en première qui disputait le championnat de Prénational. Depuis, j’ai tout connu les montées en N2 et en N1 puis les descentes et la remontée cette saison en N2. 

Quéven a évolué à plusieurs postes, mais c’est celui de pivot qui a sa préférence :  J’ai du répondant physique. Je suis vive et suffisamment hargneuse pour aller au combat. C’est ce qui me plaît et qui me manquait durant mon interruption. 

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Les filles de Lanester viennent d’engranger des points, en obtenant un bon nul à Kernic et une victoire contre Octeville, avant d’affronter la lanterne rouge.  Là, il ne nous faut pas nous rater, reprend Quéven. Une victoire nous assurerait presque notre maintien avant les deux dernières oppositions face au Havre et Rennes. Ce maintien permettrait au club d’envisager sereinement la saison à venir avec l’arrivée de jeunes joueuses du centre de formation. »