Annoncée comme une simple rumeur la saison dernière en Top 14, la délocalisation du RC Vannes est finalement devenue réalité lors de cette 11ᵉ journée de Pro D2. Exit La Rabine, place au Roazhon Park. Le stade rennais, paré pour l’occasion du bleu vannetais en lieu et place du traditionnel rouge du SRFC, a plutôt bien réussi aux Morbihannais. « On regarde ce qui se fait ailleurs, on sait très bien que ce n’est pas facile de délocaliser et gagner. C’était important ce soir pour le club, ce n’était pas un match décisif pour nous, mais important pour le moral » a réagi Jean-Noël Spitzer, manager général du RCV. 

Dès la sortie du bus, c’était impressionnant

 

Si, sportivement, le RC Vannes n’a jamais vraiment été inquiété par Grenoble, c’est surtout l’ambiance qui aura marqué cette soirée de dimanche. Habitués aux 12 000 voix de La Rabine, les joueurs vannetais ont cette fois évolué dans une enceinte portée par près de 30 000 supporters.
« C’est l’un des plus beaux moments de ma carrière », confiait le troisième ligne Simon Augry, auteur du premier essai du match.
Maxime Lafage, l’ouvreur du RCV, n’a pas caché en conférence de presse son envie de revivre une telle expérience : « C’est un moment qui restera gravé. Bien sûr qu’on a envie d’une nouvelle délocalisation devant autant de supporters. Après, la décision appartient à la direction du club ». Le RC Vannes retrouvera son stade de La Rabine le 28 novembre pour la réception d’Agen (21h).