Politique
Le député insoumis Sébastien Delogu a annoncé dimanche 16 novembre qu’il briguerait la mairie de Marseille en 2026. Il se présente comme le candidat susceptible de « dégager ce système » et assure qu’il « ne fermera pas la porte, au second tour, à une union des gauches ».
Publié le 16 novembre 2025 à 21h22

Sébastien Delogu a lancé sa candidature à la mairie de Marseille dimanche 16 novembre. © Alain ROBERT/SIPA
L’assemblée communale des militants « insoumis » de Marseille a confirmé, dimanche 16 novembre, la désignation de Sébastien Delogu comme candidat LFI aux municipales de mars 2026. Il se présente comme celui capable de « ramener le peuple au pouvoir » et n’exclut pas une union de la gauche au second tour, alors que cette dernière part divisée, rapporte TF1.
« Je souhaite ramener le peuple au pouvoir et ne pas laisser Marseille aux magouilleurs qui font du favoritisme et du clientélisme comme la ville a toujours connu », a déclaré l’élu des quartiers nord de la deuxième ville de France. Fils de chauffeur de taxi, élu puis réélu dès 2024 au premier tour, Sébastien Delogu revendique une connaissance « de la moindre rue » de la ville et affirme avoir « vu tout le clientélisme, la corruption ». Il promet ainsi de « dégager ce système » et assure qu’il « ne fermera pas la porte au second tour à une union des gauches ». Il bénéficie notamment du soutien de Sébastien Barles, adjoint à la Transition énergétique.
Une gauche marseillaise divisée
La gauche marseillaise s’annonce cependant éparse : le maire sortant Benoît Payan (divers gauche) n’a pas encore officialisé sa candidature, mais peut compter sur les socialistes, les communistes et une partie des écologistes. En face, la droite et le centre partent unis derrière Martine Vassal, tandis que le RN, fort d’avoir remporté 3 des 7 circonscriptions législatives marseillaises, lance le député Franck Allisio à la conquête de la mairie.
Pour espérer l’emporter, Sébastien Delogu devra dépasser son socle des quartiers nord et séduire les autres arrondissements de la ville. Pour cela, il mise sur un programme à forte tonalité écologique, avec des transports « au service de la nature et des habitants » dans une ville qui ne compte que deux lignes de métro.