Le site de Leffrinckoucke (Nord) est conservé, ceux de Saint-Etienne (Loire), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Hagondange (Moselle) risquent donc de fermer.

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Publié le 17/11/2025 16:14

Temps de lecture : 1min

L'usine de Hagondange (Moselle). (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

L’usine de Hagondange (Moselle). (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

Le tribunal de Strasbourg valide l’offre de reprise de Métal Blanc pour l’aciérie Novasco (ex-Ascometal), ont appris de sources syndicales lundi 17 novembre franceinfo et ICI Lorraine (ex-France Bleu). Excepté le site de Leffrinckoucke, près de Dunkerque (Nord), les trois autres sites à Saint-Etienne (Loire), Custines (Meurthe-et-Moselle) et Hagondange (Moselle) sont liquidés. Sur un effectif total actuel de 696 salariés, seuls 144 salariés à Leffrinckoucke conservent leur emploi.

Novasco, qui fabrique des aciers spéciaux, notamment pour le secteur automobile, en est à son quatrième redressement judiciaire depuis 2014. Le groupe avait été repris en 2024 par le fonds d’investissement britannique Greybull Capital, qui avait promis d’y injecter 90 millions d’euros, tandis que l’État verserait 85 millions. Le gouvernement a décidé de poursuivre en justice le britannique Greybull, repreneur tenu pour responsable de la situation critique de l’aciérie Novasco.

Le tribunal examinait aussi le projet d’Europlasma, qui proposait la reprise de trois sites et d’une partie d’Hagondange, mais le dossier n’a pas été jugé assez solide.

Le site d’Hagondange est de loin le plus important des sites de Novasco en France puisqu’il rassemble à lui seul près de 450 salariés. Ils étaient réunis lundi matin autour d’un grand brasier devant les bureaux de l’usine. Les syndicats cherchent désormais à améliorer les conditions de départ de employés et espèrent des mesures exceptionnelles, comme l’aide à l’achat de matériel informatique, ou l’aide à l’achat d’un véhicule.