Patrick Bruel se bat pour la paix et l’a une nouvelle fois prouvé ce lundi 17 novembre 2025. Le chanteur, qui excelle en tant que comédien depuis plusieurs années, était l’invité de Yann Barthès dans Quotidien pour la promotion de la série « Menace imminente », qui démarre ce lundi soir sur TF1.

Dans cette série, l’artiste de 66 ans interprète une légende du renseignement israélien, Zeev Abadi, rappelé dans l’urgence pour mettre la main sur le traître qui a dérobé un logiciel extrêmement dangereux développé dans le plus grand secret par une branche de l’Armée israélienne. Il va collaborer avec une policière française de l’antiterrorisme qui tente d’élucider une étrange disparition survenue en plein jour.

Le premier épisode de cette série est diffusé ce lundi soir et Patrick Bruel a accepté d’en faire la promotion chez Yann Barthès. Ce dernier a profité de la venue de l’interprète de Casser la voix pour l’interroger sur les attentats du 7 octobre 2023 et donner son avis sur le conflit israelo-palestinien. L’occasion pour Patrick Bruel de faire part de sa tristesse de voir deux peuples s’affronter depuis si longtemps, alors que, très souvent selon ses dires, une solution de paix était sur le point d’être trouvée.

Patrick Bruel garde espoir pour trouver une « solution »

« Une solution à deux États, on en est très loin là », lui fait remarquer Yann Barthès après avoir diffusé un extrait de la chanson Les chaises vides de son invité, écrite un an après les attentats : « Oui, c’est bien que vous mettiez dans cette chanson cette phrase-là ». « Bien sûr, qu’il y a des chaises vides de l’autre côté de la frontière et qu’il n’y a pas besoin d’appartenir à un camp ou à une religion ou à quoi que ce soit pour comprendre la douleur d’une chaise vide à la table Moi, j’ai écrit cette chanson en hommage aux victimes de ce pogrom et aux otages », explique le chanteur et comédien. 

Ce dernier rappelle que, même si aujourd’hui nous sommes loin de trouver une solution, « on a souvent été proche et à chaque fois, on s’en est éloigné ». « Parce qu’à chaque fois, les artisans de la paix ont été éliminés, voire assassinés, et souvent par des gens de leur propre camp, parce que la paix n’arrange pas certaines personnes. Ce sont des minorités. Mais ceux que ça n’arrange pas, c’est ceux-là qu’il faut combattre. Ce sont ces artisans de la haine et ce sont ces ennemis de la paix. C’est eux qu’il faut combattre », martèle Patrick Bruel.

L’artiste de 66 ans se dit persuadé qu’il existe une solution et garde beaucoup d’espoir. Pour cela, selon lui, il faut que « les gens se parlent, évidemment, que les choses s’apaisent, ensuite entamer un dialogue et proposer une vraie solution ». Patrick Bruel souhaite une solution qui « garantisse évidemment la sécurité d’Israël et qui garantisse la légitimité du peuple palestinien, bien sûr ».

Le chanteur regrette les amalgames et l’importation du conflit

Ce que déplore également Patrick Bruel, outre les morts beaucoup trop nombreux dans les deux camps depuis des années, c’est l’importation de ce conflit et les amalgames qui en découlent qu’il juge « épouvantables ».

« On a toujours lutté contre les amalgames, toujours, quels qu’ils soient. Et on était les premiers à toujours. Moi, j’étais le premier à me lever, à toujours proposer des solutions Il faut faire la différence. Toujours garder cette relation extraordinaire que j’avais avec les musulmans, avec mes amis musulmans, de ne jamais les mettre dans le même sac que le terrorisme, donc de pas faire la même chose de l’autre côté », demande le chanteur.

Patrick Bruel a finalement demandé, avec beaucoup d’émotion : « Pourquoi un petit juif qui est dans une école à Montréal, à Bogota, au Rio ou à Paris, qu’est-ce qu’il a à voir avec ce conflit ? Pourquoi est-ce que des artistes devraient être boycottés ? Parce que juste en fonction de leur religion, que ce soit d’un côté comme de l’autre, c’est impensable, absurde même ».

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