Comme leurs patients, les médecins ont souvent recours à internet, aux moteurs de recherche mais aussi désormais aux IA généralistes. Selon une étude réalisée (1) par la start-up lyonnaise PulseLife, 62 % des médecins déclarent utiliser ChatGPT dans leur pratique quotidienne. Pourtant, 2 soignent sur 3 assurent qu’ils ont déjà obtenu des réponses fausses ou incomplètes. Ils sont ainsi 94 % à se déclarer insatisfaits des IA généralistes.
« Un bon médecin est un médecin qui se pose des questions. Son métier consiste à croiser des infos. L’IA fait partie des outils qui l’accompagnent mais il reste méfiant. Cette solution est parfois super bien mais elle est aussi trop dangereuse », souligne le Dr Grégoire Pigné, radiologue au CHU de Saint-Etienne, co-fondateur de PulseLife (ex 360 medics).
81% ont recours à l’IA une fois par semaine
Selon le baromètre de Pulselife, 81 % des professionnels interrogés recourent au moins une fois par semaine à l’IA et 23 % quotidiennement, des chiffres qui montent à 89 % et 27 % chez les professionnels exerçant dans un désert médical. Plus d’un professionnel de santé sur 2 déclare utiliser une IA généraliste comme ChatGPT dans sa pratique. Mais les professionnels se méfient donc des réponses qu’ils trouvent, près de 57 % s’inquiétant de l’absence de validation scientifique. Seuls 19 % déclarent n’avoir aucune réticence à utiliser ces outils. Plus des deux-tiers des professionnels interrogés souhaitent une validation scientifique par des experts, une mise à jour continue et une performance éprouvée.
Ces résultats confortent les arguments des responsables de PulseLife pour promouvoir leurs services. Créée en 2014, la start-up propose aux professionnels de santé, grâce à une intelligence artificielle intégrée, « l’accès instantané à une base de données fiable et actualisée », issue d’études publiées et d’un partenariat avec plus d’une centaine de sociétés savantes.
À ce jour, 855 000 soignants dont 405 000 médecins, 210 000 infirmiers et 41 000 pharmaciens ont recours à PulseLife en France et en Espagne.
Réalisé du 15 septembre au 1er octobre 2025 auprès de 608 répondants dont 54% de médecins, représentatifs de la population médicale française, utilisatrice de PulseLife.