Près de deux mois après l’annonce de la séparation entre Nicole Kidman et Keith Urban, Tom Cruise, son ex-mari, observerait la situation avec distance, non dénuée d’un sentiment de revanche tardive.

Il aura fallu près de vingt ans pour qu’il laisse filtrer quelques mots. Tom Cruise, 63 ans, s’est récemment exprimé en privé au sujet de la rupture de Nicole Kidman et Keith Urban après 19 ans de mariage – un événement qui, selon ses proches, ravive le souvenir brûlant de son propre divorce avec l’actrice australienne, en 2001. D’après des déclarations de sources proches de l’acteur relayées par International Business Times, ce dernier estime que cette nouvelle séparation aurait «un parfum de karma». À l’époque, en 2001, lorsque leur union emblématique s’était brisée, il avait été «désigné comme le coupable», tandis que Nicole bénéficiait d’une vague de sympathie médiatique. L’un de ses proches rapporte : «Tom avait tout absorbé, sans riposter. Elle ironisait sur sa taille, se posait en victime… Il s’est tu, mais cela l’a marqué.» Aujourd’hui, l’acteur de Mission : Impossible observerait la situation avec ambivalence. Il serait sincèrement peiné de voir Nicole traverser cette épreuve, tout en éprouvant une forme de validation personnelle. Un proche confie en effet que l’acteur a toujours considéré que l’histoire entre Nicole Kidman et Keith Urban avait été «trop romancée pour être vraie».

La rupture qui avait fait trembler Hollywood

Ils formaient l’un des couples les plus éclatants de leur génération : Tom Cruise et Nicole Kidman, glamour incandescent et tapis rouges partagés, avaient régné sur Hollywood durant toute la décennie 1990. Leur séparation en 2001 avait sidéré l’opinion publique. Selon plusieurs médias, l’un des points de discorde aurait été la question de la Scientologie – un mouvement spirituel fondé dans les années 1950 qui prône le développement personnel par des pratiques codifiées, et dont Tom Cruise est l’un des membres les plus visibles. Après cette rupture très médiatisée, l’acteur s’est remarié en 2006 avec Katie Holmes. De leur union est née Suri, aujourd’hui âgée de 19 ans. Mais ce mariage s’est soldé par un divorce en 2012, suivi d’un éloignement durable entre l’acteur, son ex-épouse et leur fille.


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Les confidences de Keith Urban

Alors que la séparation Kidman – Urban continue d’alimenter les conversations, Keith Urban a fait un retour remarqué sur les réseaux sociaux après deux mois de silence. Le chanteur country de 58 ans a dévoilé un extrait de The Road, sa nouvelle émission de télé-réalité musicale, animée par Blake Shelton, dans laquelle douze jeunes artistes se disputent l’opportunité d’assurer ses premières parties en tournée. Dans le premier épisode, un passage plus intime a retenu l’attention, alors que le musicien décrit les coulisses parfois âpres de la vie sur la route : «C’est une vocation. Quand tu te réveilles à 3 h 30 dans un bus, malade, au milieu de nulle part, complètement seul, tu te demandes pourquoi tu fais tout ça. La seule réponse possible, c’est : parce que tu es né pour ça.» Un témoignage qui, pour beaucoup, résonne étrangement avec le contexte de sa séparation.

Un divorce, après 19 ans de mariage

Nicole Kidman a déposé une demande de divorce le 30 septembre, mettant fin à près de deux décennies de vie commune. Plusieurs sources proches du couple évoquent un «manque d’intimité» dû à des emplois du temps difficilement compatibles : Urban souvent en tournée, Kidman enchaînant les tournages. D’autres versions, relayées notamment par RadarOnline, évoquent une prétendue «crise de la cinquantaine» traversée par le chanteur, accompagnée de comportements jugés «déroutants» par ses proches. Selon une source connaissant l’actrice depuis longtemps, le couple tentait encore de recoller les morceaux lorsque Keith Urban aurait soudainement décidé d’y mettre fin. Dans l’entourage de la comédienne, certains affirment qu’il avait déjà fait son choix lorsque la presse américaine a révélé la séparation. Nicole Kidman, présentée initialement comme «prise de court» par plusieurs médias, a toutefois été la première à officialiser la procédure juridique, invoquant des «différends irréconciliables».