Bouteilles d’eau gazeuse Perrier à Nantes, le 19 mai 2025. LOIC VENANCE / AFP
Au siège social français de Nestlé, à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, c’est le soulagement : Perrier peut rester en rayons. Dans une décision rendue mardi 18 novembre, le tribunal judiciaire de Nanterre a rejeté la demande de l’UFC-Que Choisir de suspendre la commercialisation de la plus populaire des eaux gazeuses françaises, qu’elle estime « trompeuse » en tant qu’eau prétendument « minérale naturelle ».
Après la série de révélations du Monde et de Radio-France sur l’usage frauduleux de filtres pour dépolluer les sources Perrier censées être naturellement pures, l’association de défense des consommateurs avait saisi la justice en référé le 5 juin. L’UFC-Que Choisir avait demandé des mesures provisoires tant que la multinationale suisse ne se mettrait pas au diapason de la réglementation sur les eaux minérales naturelles en cessant de recourir à des systèmes de microfiltration : « retrait du marché et rappel des produits », « interdiction de commercialisation » et « cessation des tromperies concernant les eaux Perrier présentées comme minérales naturelles ».
Il vous reste 81.31% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.