- Raphaël Glucksmann, leader de Place publique, est l’invité ce mardi 18 novembre de « La Grande confrontation » sur LCI.
- Fiscalité, retraites, sécurité, immigration… Le député européen répond aux questions des Français.
- Suivez l’émission en direct à partir de 20h40.
Minute par minute »LA FAIBLESSE DES SANCTIONS N’EST PAS NORMALE »22:24
Nadia Benachour, mère d’un enfant agressé, interroge Raphaël Glucksmann sur la justice des mineurs, puisque les agresseurs de son fils, mineurs, ont été condamnés « à 15 jours de stage de bonne conduite, avant d’en sortir en rigolant », affirme-t-elle. « C’est révoltant », réagit Raphaël Glucksmann. « Il est normal de ne pas considérer les mineurs et les majeurs de la même manière. Mais la faiblesse des sanctions n’est pas normale. Je ne veux pas que la victime d’une agression soit obligée de déménager, il faut développer des centres d’éducation fermés. »
« UN FONDS DE COMPENSATION POUR L’ACÉTAMIPRIDE »22:12
Raphaël Glucksmann est interrogé par un agriculteur qui lui reproche d’être contre l’acétamipride, l’insecticide au cœur des polémiques dans la loi Duplomb. « Comment est-il possible que les interdictions ne soient pas les mêmes à partir du moment où en est dans un marché commun ? », se demande le leader de Place publique. « Quand une décision d’interdiction est prise, il faut un fonds de compensation. C’est un problème. Il fallait tout de suite un fonds d’accompagnement, sinon c’est complètement déloyal. »
« TAXER LES PETITS COLIS ET BANNIR LES PRODUITS DU TRAVAIL FORCÉ »22:01
Denis Arnoult, président d’une entreprise de textile, interroge Raphaël Glucksmann sur la concurrence de la Chine sur l’industrie. « Le système actuel va éradiquer notre production, détruire l’environnement et fouler au pied les droits humains et sociaux », répond le leader de Place publique. « Il faut changer drastiquement de politique commerciale. Il faut taxer dès 2026 les petits colis en dessous de 150 euros, non taxés aujourd’hui. Il faut mettre en place le bannissement des produits du travail forcé et le devoir de vigilance des multinationales. »
GLUCKSMANN FAVORABLE À UN RETOUR DE L’ISF21:50
« Il faut un nouveau contrat social lisible et qui privilégie les travailleurs », affirme Raphaël Glucksmann. « Oui », le leader de Place publique est pour un retour de l’impôt sur la fortune (ISF). « Commencer un mandat en abolissant l’ISF, c’était se placer sous le signe de l’injustice fiscale. »
« LES ULTRARICHES ÉCHAPPENT À LA PROGRESSIVITÉ DE L’IMPÔT »21:44
Raphaël Glucksmann est désormais interrogé par Guillaume Rostand, installé à Barcelone qui affirme que de plus en plus de Français s’expatrient en raison de la fiscalité. « Je suis pour la philosophie derrière la taxe Zucman, même si j’entends qu’il y a des problèmes d’application », répond Raphaël Glucksmann. « Il faut mettre fin à l’injustice qui fait que les ultrariches parviennent à échapper à la progressivité de l’impôt. Ceux qui ont le plus doivent participer le plus à l’effort commun. »
« L’ÂGE LÉGAL DE LA RETRAITE ? PAS JUSTE DE METTRE TOUT LE MONDE SUR LA MÊME LIGNE »21:35
« Si on veut le progrès social tout en investissement dans l’école, l’hôpital, la police, la justice, il faut une réforme des retraites juste », affirme Raphaël Glucksmann. « Les gens qui ont des salaires élevés et de très bonnes conditions de travail devront participer à l’effort commun. Ce n’est pas juste de mettre tout le monde sur la même ligne de départ. Oui, des gens doivent travailler plus, mais pas une femme de ménage ou un travailleur dans un abattoir. »
« LES RETRAITES ? TOUT LE MONDE NE POURRA PAS PARTIR À 60 ANS »21:31
Une institutrice du Val-de-Marne interroge Raphaël Glucksmann sur l’âge légal de la retraite. « Nous avons combattu la réforme d’Emmanuel Macron, qui était injuste », rappelle le leader de Place publique. « Je ne crois pas que tout le monde pourra partir à 60 ans. Ceux qui le disent n’y croient pas eux-mêmes : il y a 1,7 actif pour 1 retraité. Mais l’âge légal universel est injuste. Je ne trouve pas juste qu’un cadre supérieur d’un grand groupe parte à la retraite en même temps qu’un travailleur dans un abattoir. »
« METTRE FIN AUX CRIMES DE GUERRE DU GOUVERNEMENT ISRAÉLIEN »21:20
Raphaël Glucksmann est désormais interrogé par Mahmoud Albanna, ancien habitant de Gaza qui a perdu plusieurs membres de sa famille dans la guerre. Il lui demande pourquoi il n’emploie pas le terme de « génocide ».
« L’emploi du terme génocide ou non ne détermine pas les actions pour mettre fin aux crimes », répond Raphaël Glucksmann. « J’ai toujours été extrêmement précautionneux dans l’emploi de ce terme parce que sinon je ne sais pas comment on qualifie l’extermination des juifs d’Europe. Cela n’enlève rien à la gravité des crimes et à la nécessité d’agir : il faut mettre fin aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité commis par le gouvernement israélien. »
« UNE CONFRONTATION QUE NOUS N’AVONS PAS CHOISIE »21:11
« Après l’invasion de la Géorgie en 2008, on nous a expliqué que le seul problème de Poutine, c’était la Géorgie », rappelle Raphaël Glucksmann. « Ensuite, il y a eu la Crimée. Maintenant, il y a toute l’Ukraine. La cible du régime russe, c’est l’Union européenne, comme quand il favorise l’extrême droite lors d’élections en Roumanie. Nos démocraties sont menacées. Nous sommes dans une confrontation que nous n’avons pas choisie. Si on veut la paix, il faut la fermeté. »
« NOUS SOMMES VISÉS PAR LE RÉGIME RUSSE »21:07
Raphaël Glucksmann est interrogé par Jean Sayad, vice-président de l’association « Amitiés russes », sur la guerre en Ukraine. « Nous aidons autant l’Ukraine parce que c’est nous qui sommes visés par le régime russe », affirme-t-il. « Notre sécurité est en péril. Écoutons nos services de sécurité quand ils nous disent que la guerre de Vladimir Poutine ne se limitera pas aux frontières de l’Ukraine. Ce régime russe – pas le peuple russe – nous livre une guerre hybride et nous cible. C’est pour aider la France que l’on aide l’Ukraine, pour éviter que nos soldats soient sur la ligne de front. »
« LE NARCOTRAFIC ? CONSIDÉRER QUE C’EST UNE GUERRE »21:00
Faut-il culpabiliser les consommateurs de drogue ? « Il faut d’abord mettre l’accent sur les réseaux », répond Raphaël Glucksmann sur LCI. « Ce qui s’est passé à Marseille doit nous marquer. Nous sommes à un moment de rupture. Les narcotrafiquants ont une avance technologique sur l’État en permanence. Oui, il va falloir considérer que c’est une guerre. Toutes les villes sont touchées. »
« LA DÉTENTION DE BOUALEM SANSAL ÉTAIT SCANDALEUSE »20:56
La détention de Boualem Sansal à Alger était « scandaleuse », affirme sur LCI Raphaël Glucksmann. « On n’enferme pas un écrivain pour ses paroles. Il a fait preuve d’un courage immense. Sa libération a été un soulagement immense. Sa détention heurte tous nos principes. Nous pouvons remercier l’Allemagne : quand l’Europe agit de concert, cela peut fonctionner. »
LA GRANDE CONFRONTATION20:47
📺 Suivez « La Grande confrontation » avec Raphaël Glucksmann dès maintenant sur LCI (canal 15).
5 CHOSES À SAVOIR SUR RAPHAËL GLUCKSMANN20:05
Raphaël Glucksmann est pressenti pour être candidat à la prochaine élection présidentielle. Voici 5 choses à savoir sur lui.
Élections Municipales 2026Publié aujourd’hui à 12h2220:02
Bonsoir et bienvenue sur TF1info pour suivre « La Grande confrontation ». Le cofondateur de Place publique Raphaël Glucksmann est l’invité de LCI à partir de 20h40.
Il fait partie des noms cités dans la course à l’Élysée en 2027. L’eurodéputé Raphaël Glucksmann, cofondateur du parti Place publique, est l’invité ce mardi 18 novembre de « La Grande confrontation » sur LCI. Quelle est sa position sur les débats budgétaires ? Quelles sont ses propositions sur la sécurité ou l’immigration ? Celui qui souhaite « embrasser l’héritage politique » de la social-démocratie, selon son entourage, va répondre aux questions de David Pujadas et des Français.
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5 choses à savoir sur Raphaël Glucksmann, invité de « La Grande confrontation » sur LCI
Pour l’heure, Raphaël Glucksmann n’a pas confirmé s’il se présentait à la présidentielle dans un an et demi. Lui refuse en tout cas de participer à la primaire de la gauche unitaire programmée à l’automne 2026, après avoir conduit la liste Place publique/Parti socialiste aux européennes en 2024 (3ᵉ avec 13,83% des suffrages) et obtenu un million de voix de plus que celle de La France insoumise, qu’il combat. Ce mardi soir, c’est à l’autre côté de l’échiquier politique qu’il va se confronter : Eric Zemmour, patron du parti Reconquête, débattra avec lui.
Suivez « La Grande confrontation » avec Raphaël Glucksmann ce mardi 18 novembre à partir de 20h40, en direct sur LCI (canal 15), TF1+, TF1info ainsi que sur nos réseaux sociaux YouTube et X.
Idèr NABILI
Publié aujourd’hui à 12h2220:02