« Tout pays a le droit de déterminer qui peut entrer, quand et comment », a-t-il admis. Mais il y a des gens « qui avaient une bonne vie, pour beaucoup d’entre eux depuis 10, 15, 20 ans », et qui ont été traités d’une manière « qui est extrêmement irrespectueuse », a-t-il ajouté.
Il a appelé « tout le monde aux Etats-Unis » à écouter le message de la conférence américaine du clergé catholique, qui dans un communiqué a appelé la semaine dernière à mettre fin au « climat de peur ».
Pape depuis mai dernier, Léon XIV, natif de Chicago, est devenu de plus en plus critique à l’égard de la politique de l’administration Trump.
Il a également évoqué la situation au Nigeria, où le président américain a menacé d’une intervention militaire pour défendre la communauté chrétienne.
Le Nigeria, partagé à peu près également entre un nord majoritairement musulman et un sud à prédominance chrétienne, est en proie à de multiples conflits qui, selon les experts, ont fait des victimes parmi les chrétiens comme parmi les musulmans.
Il y a dans ce pays non seulement « un danger pour les chrétiens, mais pour tout le monde », a dit le pape. « Des chrétiens et des musulmans ont été massacrés », a-t-il souligné.
Il a enfin indiqué aux journalistes s’attacher lors de ses séjours dans cette résidence à faire « un peu de sport, un peu de lecture, un peu de travail ». « Le corps et l’âme », a-t-il ajouté.