« Si on n’était pas en période de trêve hivernale(1), je serais déjà à la rue. » Maman solo enceinte de jumeaux, Nadia(2) ne sait pas encore si ses deux enfants (bientôt quatre) auront un toit en 2026. Le 30 octobre dernier, elle a reçu une sommation de quitter son logement social, rue Professeur-Beauvisage (Lyon 8e). Et ce, dans un délai de huit jours. Un séisme dans la vie de cette trentenaire, secrétaire médicale au chômage.

Dans leur courrier, les commissaires de justice lui rappellent qu’elle occupe ce T3 « sans droit ni titre », depuis le décès, en juin 2024, de sa grand-mère, la précédente locataire. Et que sa demande de…