Le festival d’Angoulême n’aura pas lieu en 2026. Cette fois, c’est plié. Violemment secoué depuis une semaine, le château de cartes a fini par s’effondrer dans la journée mardi 18 novembre. Prenant acte du refus des autrices et des auteurs de céder une once de terrain sur la question du boycott de l’édition prévue fin janvier, les maisons d’édition n’ont eu d’autre choix que de s’aligner sur la position des artistes. Personne ne se rendra donc à Angoulême en janvier.

La journée de ce mardi 18 novembre a débuté par un communiqué extrêmement déterminé de l’inter-orga réunissant quantité de syndicats et collectifs d’artistes : «Les financeurs publics doivent prendre acte que le paysage politique des auteur·ices a changé, nous ne sommes plus en 2016 [date de la dernière grande crise au festival d’Angoulême, ndlr]. Les coupes