Le lecanemab est un anticorps monoclonal ciblant les plaques amyloïdes, des dépôts anormaux de protéines qui perturbent la communication entre les cellules cérébrales.
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DÉCRYPTAGE – Dans un avis rendu le 7 novembre, la Haute autorité de Santé s’est prononcée contre le remboursement du Leqembi, autorisé en Europe depuis avril dernier. Suscitant « l’incompréhension » des associations de malades et de médecins spécialistes.

Les malades d’Alzheimer, dont le nombre est estimé à plus d’un million en France, ont peu d’options thérapeutiques médicamenteuses, et aucune prise en charge par la collectivité. La commercialisation en 2023 aux États-Unis et l’autorisation accordée par l’Agence européenne du médicament à un nouveau médicament, le Leqembi, avait donc suscité un grand espoir. Ce traitement, dont la molécule active est le lecanemab, est destiné à ralentir la progression de la maladie chez des patients diagnostiqués au stade précoce d’Alzheimer et atteints de troubles de la mémoire légers. Il est autorisé en Europe depuis avril dernier.

Dans un avis rendu le 7 novembre, la Haute autorité de Santé s’est pourtant prononcée contre son remboursement, suscitant « l’incompréhension » des associations de malades et de médecins spécialistes. « Après le déremboursement en 2018 des traitements symptomatiques, le message envoyé aux patients qui ont une forme débutante est vraiment très négatif », commente le…

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