Police Haute-Vienne

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L’autopsie réalisée ce mardi 18 novembre a levé les premiers doutes. Selon la procureure de Quimper, Cécile Flamet, l’examen « a confirmé que le décès était consécutif à plusieurs plaies par arme blanche« .

Elle ajoute que « l’intervention d’un tiers est, à ce stade, l’hypothèse privilégiée« .

 

Sa voiture retrouvée accidentée

Plusieurs indices ont rapidement conduit les enquêteurs vers la piste criminelle : le corps du magistrat présentait plusieurs traces de violences, ses papiers d’identité avaient disparu et sa voiture avait été retrouvée accidentée dans la rue, non loin de son domicile.

Pour l’heure, la procureure précise qu’ »aucune interpellation n’est intervenue et toutes les pistes sont examinées par les enquêteurs ». Les analyses se poursuivent donc activement : « De nombreuses investigations de police technique et scientifique sont en cours, notamment dans le véhicule de la victime », indique encore la magistrate.

Des examens médicaux complémentaires doivent également être réalisés.

 

Une carrière riche

Retraité depuis le 1er janvier 2025, Éric Sévère-Jolivet avait eu une carrière riche : juge des enfants à Brest, juge d’instruction à Cayenne, vice-président du tribunal à Papeete, substitut général à Paris, puis avocat général à Rennes.

Lundi, une minute de silence a été observée en sa mémoire lors d’une réunion au parquet général de Rennes, à l’initiative du procureur général Thierry Pocquet du Haut-Jussé.

L’enquête a été confiée à la Division de la criminalité organisée et spécialisée de la police du Finistère.

 

 

 

Avec AFP