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Le combat de farfadets politiques est autorisé en France, et LCI nous en a offert un beau, mardi 18 novembre, entre Raphaël Glucksmann et Eric Zemmour. Une joute verbale entre deux hommes dont les partis cumulent à eux deux 8 parlementaires (Assemblée nationale, Sénat et Parlement européen) est finalement devenue le climax de la journée politique. Si vous aviez autre chose de plus passionnant à faire hier soir que de les écouter, comme ranger vos chaussettes par exemple, on vous fait un rapide résumé ici.
Pour Zemmour, comme d’habitude, l’islam est la cause de tous les maux de la France. Et le multicondamné a beau faire une citation par phrase, il manque cruellement de culture et ne comprend rien à la laïcité.
En face, Glucksmann était visiblement fatigué et a eu toutes les peines du monde à ne pas baisser les yeux devant son interlocuteur qu’il conspuait et traitait de suppôt de Poutine et d’Orbán.
Et puis soudain, Zemmour a évoqué les meurtres sordides de Lola Daviet et Thomas Perotto par des «racailles islamiques» – aucun rapport avec la religion dans ces deux meurtres mais passons, on ne peut pas reprendre tous les mensonges de Zemmour. «Vous vous moquez de ces gens que j’ai cités, a lancé l’ancien polémiste. Vous n’en avez rien à faire. Mais ça se voit !»
Glucksmann a tenté de répliquer mais c’était impossible, Zemmour monopolisant la parole. Bref, ça criait dans tous les sens et David Pujadas a dû intervenir et se lever de son siège pour stopper cet «échange» en essayant de s’interposer physiquement : «Arrêtez, vous ne donnez pas le bon exemple !»
Qui aurait pu prédire qu’un débat avec un multirécidiviste, condamné pour injures raciales, provocations à la haine religieuse ou encore contestation de crime contre l’humanité (liste non exhaustive) se passerait mal ?