L’Aixois Max Juvenal fut un maillon essentiel de la Résistance dans la région. Sous les pseudonymes « Maxence » et « Ovide », il devient chef de la région R2 des Mouvements unis de la Résistance (MUR), couvrant tout le sud-est de la France. En mai 1944, il est l’un des signataires des accords de Saretto, scellant une coopération historique entre les résistances française et italienne. À plusieurs reprises, sa vie ne tient qu’à un fil, comme lorsqu’il fut blessé par trois balles le 19 août 1944 aux alentours d’Aix, juste avant la libération de la ville.

Quelques jours plus tard, il est transporté en ambulance à la préfecture de Marseille, où il récupère la tête du comité départemental de la libération des Bouches-du-Rhône. Il donnera ses ordres depuis la civière où il doit, dans les premiers temps, rester allongé. Toute cette histoire, Jennifer Juvenal, petite-fille de celui qui fut aussi, après la guerre, député et président du conseil général des Bouches-du-Rhône, la racontera lors d’une conférence organisée jeudi 20 novembre à 14 heures à la Maison du combattant, boulevard de la Corderie à Marseille.