Cette étude, présentée comme la première sur l’histoire évolutive du baiser, est parue dans la revue spécialisée britannique « Evolution and Human Behaviour ».

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Publié le 19/11/2025 22:42

Temps de lecture : 1min

Des macaques dans la forêt des singes, en Alsace, le 22 juillet 2025. (MEHMET ASLAN / ANADOLU / AFP)

Des macaques dans la forêt des singes, en Alsace, le 22 juillet 2025. (MEHMET ASLAN / ANADOLU / AFP)

Des scientifiques ont trouvé des preuves selon lesquelles le baiser sur la bouche était déjà une pratique des grands singes qui remonte jusqu’à 21 millions d’années, d’après une étude de l’université britannique d’Oxford, publiée mercredi 19 novembre. L’étude, présentée comme la première sur l’histoire évolutive du baiser, est parue dans la revue spécialisée britannique Evolution and Human Behaviour.

Les chercheurs ont d’abord établi une définition du baiser comme « un contact bouche-à-bouche non agressif qui n’implique pas de transfert de nourriture ». Ils ont collecté des données sur les espèces de primates qui ont l’habitude de s’embrasser, dont les chimpanzés, les bonobos et les orangs-outangs. Puis, utilisant l’arbre phylogénétique des primates, ils ont recouru à une approche statistique pour estimer les probabilités que les différents ancêtres étaient aussi versés dans cette pratique.

Leur conclusion : le baiser est « un trait de comportement ancien chez les grands singes », apparu chez leur ancêtre commun il y a entre 16,9 et 21,5 millions d’années. « Le baiser s’est maintenu au cours de l’évolution et il est toujours présent chez la plupart des grands singes », ajoute les chercheurs. 

« En intégrant la biologie évolutive aux données comportementales, nous sommes en mesure de tirer des conclusions éclairées sur des traits de comportement qui ne se fossilisent pas, comme le baiser », a expliqué Stuart West, coauteur et professeur de biologie évolutive à Oxford. 

Les scientifiques ont également découvert que les Néandertaliens, qui ont peuplé l’Eurasie jusqu’à environ 40 000 ans avant notre ère, cohabitant avec Homo Sapiens avant de disparaître, avaient « probablement eux aussi l’habitude de s’embrasser ».