C’est un début de réponse, mais la cause de son décès reste pour le moment inconnu. L’autopsie du corps de la jeune fille de 17 ans, retrouvée morte dimanche dans un appartement de Roubaix (Nord), où une trentaine de bonbonnes de protoxyde d’azote ont été découvertes, a exclu « toute origine traumatique », a fait savoir le parquet de Lille dans un communiqué de presse mercredi, sans donner plus de précisions.

« L’autopsie réalisée ce matin exclut toute origine traumatique au décès, mais ne permet pas d’établir avec certitudes les causes de celui-ci », a fait savoir le parquet de Lille, qui a ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort ».

Des expertises complémentaires

Dimanche 16 novembre, en début d’après-midi, les policiers de Roubaix sont contactés par une habitante d’un immeuble de la rue Drouot, en plein centre-ville. Celle-ci s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa voisine de 17 ans.

Avertis, les policiers, accompagnés des secours, se rendent à l’adresse indiquée vers 15h15 et découvrent, dans un appartement du troisième étage, le corps sans vie de l’adolescente. Les policiers y retrouvent une trentaine de bonbonnes de protoxyde d’azote « de grande contenance ».

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Ce « gaz hilarant », notamment utilisé pour un usage professionnel en cuisine et en médecine, est détourné par les jeunes pour un usage récréatif. « Les investigations médico-légales sont en cours pour déterminer l’origine exacte de son décès », avait indiqué le parquet de Lille, annonçant avoir ouvert une enquête pour « recherche des causes de la mort ».

L’autopsie du corps de la jeune femme, pratiquée mercredi matin, « exclut toute origine traumatique au décès, mais ne permet pas d’établir avec certitudes les causes de celui-ci », a fait savoir le parquet de Lille. Il explique que « des investigations médico-légales complémentaires doivent être diligentées sous la forme d’expertises dont les résultats ne seront pas connus immédiatement ». À ce stade, les causes de décès de la jeune femme restent donc inconnues.