Pour les Européens, c’est une nouvelle douche froide dans le ballet diplomatique chaotique que Donald Trump orchestre autour de la guerre en Ukraine. Ces dernières semaines, ils croyaient – sans doute naïvement – que le président américain commençait enfin à prendre la mesure de la duplicité de Vladimir Poutine dans la quête d’un accord de paix. Les sanctions imposées en octobre par Washington contre les géants pétroliers russes Rosneft et Lukoil avaient donné l’impression d’un durcissement salvateur. L’annulation du sommet de Budapest entre Trump et Poutine, censé prolonger