Depuis le 11 avril dernier, l’aventure footballistique vécue par Dimitri Payet au Brésil semble tourner au cauchemar. Celui qui a disputé 8 saisons et demie sous le maillot de l’Olympique de Marseille est accusé de « violence physique et psychologique » par Larissa Ferrari, femme avec laquelle il a entretenu une relation extraconjugale.
Si le joueur de Vasco de Gama a longtemps attendu avant de prendre la parole, il a nié les faits qui lui sont reprochés auprès du média brésilien Métropoles mais il a tout de même reconnu avoir eu une relation intime avec la plaignante qui a ensuite dévié sur les pratiques sadomasochistes.
Depuis ses aveux, beaucoup ont relevé son goût pour des pratiques liées à l’urine qui seraient, selon l’ex-Marseillais, « courantes au sein du couple ». Toujours selon ses dires, c’est sa maîtresse en personne qui lui aurait fait la demande à plusieurs reprises d’uriner sur lui. Cette dernière lui aurait envoyé « une vidéo dans laquelle elle buvait spontanément sa propre urine et mettait sa tête dans les toilettes » en janvier 2025.
Larissa Ferrari : « Je savais qu’il nierait »
Ces dernières heures auprès de G1, un autre média brésilien, l’avocate de Dimitri Payet, Sheila Lustoza, a pris la parole pour la première fois depuis le début du feuilleton. « Il est regrettable que des documents confidentiels aient été divulgués, mais l’affaire révèle, avec des preuves à l’appui, quelque chose de très clair : une femme exerçant sa liberté et sa volonté, comme il se doit, contrairement à ce qui a été publiquement raconté jusqu’à présent. La défense est convaincue que la vérité, prouvée par des documents, démontrera ces faits », a-t-elle déclaré.
Il semble que celle qui défend les intérêts de l’international français auprès du cabinet carioca « Sheila Lustoza Advogados » insinue que la plaignante, qui est également avocate de profession, aurait révélé des échanges privés avec le footballeur sur les réseaux sociaux et dans les médias pour avoir l’opinion publique de son côté.
De son côté, Larissa Ferrari a accordé également quelques mots à G1. « Je savais qu’il nierait (les violences physiques et psychologiques). Mais je continuerai à demander justice, pour moi et pour tous ceux qui restent silencieux face aux abus. L’argent, sa célébrité et son machisme ne me feront pas taire. »