CRITIQUE GASTRONOMIQUE – Du côté des Grands Boulevards, un double étage de restaurant où un jeune chef basque emballe avec ses assiettes ibères.

Comme à l’entrée de ces places aux arènes estivales où l’on vous accueille (accueillait ?) d’un vertueux sol y sombra (« au soleil et à l’ombre »), la table espagnole à Paris balance plus souvent dans le navrant que vers l’épatant. La plupart plutôt bourrines à encorner le folklo, quelques-unes plus rares à y mettre un minimum de solaire.

Du côté de ces dernières qu’à mi-pente de Bourse et de Grands Boulevards, on se découvre un double étage d’entre bistrot et taberna très sincèrement banderillé par un novice taulier franco-costa- blancien (Adrien) doublé d’un complice de jeune chef aussi basque qu’ex-étoilé (José Maria). L’un et l’autre déjà bien partis à disposer pica pica, platos et postres avec ce naturel rieur, mélange de bon sens et de bagout qui emballe toujours sans jamais avoir l’air de forcer.

Un riz remarquable

On pourrait ne pas en attendre beaucoup plus sauf qu’à en reprendre trois dans l’ordre, on se surprend d’un flirt un peu plus poussé. Trois plats, trois passes pour s’y « aficionader »&nbsp…

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Le Figaro

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