Une cinquantaine de places de stationnement vélo ont remplacé pendant quatre jours les six arceaux devant les Galeries Lafayette. Les Vitrines de Strasbourg, en partenariat avec la Ville , avaient mis en place un gardiennage (gratuit) des deux-roues pour le grand public sur le petit espace qu’occupait au préalable le kiosque à journaux. Ce dernier ayant été définitivement enlevé, en toute discrétion, à la fin du mois de septembre 2024.
En complément des « racks à vélo » (supports fixes pour vélos en grand nombre) et des classiques arceaux pérennes, cette expérimentation – testée au préalable dans d’autres villes en France – a été installée pendant le week-end de Pâques. Quelque 25 arceaux réservables ont ainsi été mis disposition dans les 48 m² délimités par des barrières habillées d’une jupe rouge vif, de 10 h à 20 h.
Un confort pour faire ses courses au centre-ville
« Le principe était simple : soit on réservait en ligne sa place (via le site des Vitrines de Strasbourg) avec la durée estimée du stationnement, soit on se présentait sur place au gardien qui vous installait à l’une des places sécurisées disponibles », explique Laurent Maennel, manager du commerce au centre-ville. Une donnée importante puisque « certains vélos à assistance électrique ou cargo sont très chers, donc c’est un vrai plus d’avoir quelqu’un qui est chargé de le surveiller », ajoute celui qui œuvre pour le compte de la municipalité.
En termes de bilan, « l’expérimentation a prouvé son utilité puisque des vélos s’y sont naturellement installés », indique l’expert du commerce. Quelque « 135 vélos ont ainsi été gardiennés sur les quatre jours – qui ne sont en réalité que trois (ce qui fait environ 45 vélos par jour) puisque les commerces étaient fermés le Vendredi saint », souligne Laurent Maennel.
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Une solution d’avenir qui permet une alternative à la voiture ?
L’instigateur de l’opération souhaiterait voir se poursuivre ou se pérenniser cette option de stationnement éphémère pour des événements ponctuels (concerts ou autres), afin d’offrir une solution de garde sécurisée. De manière à avoir une véritable alternative à la voiture.
Reste que des places sont restées libres en cours de journée au début de la rue du 22-Novembre : certains utilisateurs n’ont pas osé s’y aventurer, préférant rebrousser chemin devant les barrières du périmètre de stationnement. Sans doute parce qu’il manquait la mention de la gratuité de ce gardiennage. Un retour d’expérience que Laurent Maennel ne manquera pas de faire remonter à la société Yaka Vélo, qui a pris à sa charge cette installation. Seul le coût du gardiennage (soit 2 000 euros environ, nuits comprises) a été pris en charge par la Ville.