Que ce soit avec les Espoirs ou avec l’Élite 1 de l’ASM Rugby Féminin, Anaïs Lagrange, n’en finit pas de s’illustrer sur les terrains de rugby en livrant de solides prestations, sous les conseils avisés de Vincent Fargeas, spécialiste du jeu d’avants.
Originaire de Cusset, Anaïs Lagrange, étudiante en troisième année de psychologie, est réputée pour ses prestation sur les terrains de Rugby. Que se soit avec les équipes Espoirs ou l’Élite 1 de l’ASM Rugby Féminin, elle affiche à tout juste 20 ans, un belle réussite. Cette jeune Bourbonnaise, championne de France à XV, X et 7, fait la fierté de ses proches et du bassin de Vichy qui l’a vu débuter à l’âge de 12 ans.
7 Jours à Clermont : Qu’est-ce qui vous a attiré à pratiquer le rugby ?
Anaïs Lagrange : Dans ma famille, pas mal de personnes ont joué au rugby, et cela m’a poussé, moi aussi, à vouloir découvrir l’aventure du ballon ovale. Mon cousin a pas mal joué au rugby dans la région, et mon papy était un fan de ce sport. Il allait voir beaucoup de matchs, et cela a compté pour moi. Mes parents m’ont pris une licence à Cusset, à l’âge de 11/12 ans, et j’ai très vite accroché. J’ai également joué avec l’Entente Vichy Val d’Allier jusqu’à mes 15 ans, où j’ai, par la suite rejoint l’ASM Romagnat Rugby Féminin. J’ai commencé au poste de troisième ligne.
7JàC : D’autres sports vous ont attiré également ?
A. L : J’ai fait beaucoup de sport comme la natation, de l’athlétisme, de l’équitation, et du judo. J’ai d’ailleurs hésité entre le rugby et le judo, mais c’est finalement vers le ballon ovale, que je me suis tournée. J’ai été prise au pôle Académie de Clermont-Ferrand, et là, je découvre un autre monde avec toute l’exigence que cela implique. J’ai croisé Vincent Fargeas pendant les moments de détection, c’est lui, qui m’a fait rentrer au pôle, et m’a replacé au poste de talon.
« J’ai davantage confiance en moi »
7 Jours à Clermont : Nous vous voyons très performantes sur le terrain, mettant souvent votre équipe dans l’avancée ?
Anaïs Lagrange : Je suis très contente du travail qui se fait ici, au service du collectif. Quand nous voyons les résultats avec les filles avec un titre de Championnes de France en 2024, un titre de vice-championnes de France en 2025, cela veut dire qu’il y a beaucoup d’engagement de la part des filles. Nous arrivons à nous récompenser de tout le travail entrepris. Jouer au plus haut niveau du rugby féminin Français, est extrêmement gratifiant (un essai inscrit contre Blagnac). J’ai fait un rassemblement avec les moins de 20 ans en sélection nationale.
7JàC : Quelle est votre marge de progression, vous qui avez déjà une belle palette de joueuse de rugby accomplie ?
A. L : Je dois améliorer ma technique notamment sur l’individuel au poste, et puis aussi en attaque où il faut que j’améliore ma vison du jeu. Je dois aussi être plus performante dans le jeu debout, et dans l’alternance de celui-ci. Ce sont les premiers éléments où je dois progresser. J’évolue positivement en prenant plus confiance en moi. J’ai soucis de prendre tous les conseils que l’on me donne, et de les appliquer au mieux. J’aide aussi les nouvelles recrues à prendre leurs repères à leur arrivée au club.
« J’adore ce que je fais »
7 Jours à Clermont : Vous faites partie du groupe élargi, en jouant soit en réserve, soit en Élite. Tout cela est facile pour vous ?
Anaïs Lagrange : Oui je suis habituée à ces rotations, car cela est bien fait, donc c’est beaucoup plus facile pour nous les joueuses, qui sommes dans ce fonctionnement. Jouer avec n’importe quel collectif, est très plaisant. L’année prochaine, nous allons avoir un superbe outil de performance pour continuer notre progression, ce qui est très motivant. Je prends ce qu’il y a à prendre, sans me mettre forcément trop de pression. Et puis évoluer aux côtés de joueuses de très haut niveau, aide à hisser son niveau de jeu. Je suis très bien ici, et j’adore ce que je fais.
7JàC : Côté professionnel, vous êtes en étude de psychologie, pourquoi ce choix ?
A. L : Depuis longtemps, je voulais faire un métier proche du médical, du social. J’aime beaucoup accompagner les gens, les aider, les comprendre. J’aimerais bien travailler avec les enfants. Et puis, aussi tout l’aspect qui découle du fonctionnement du cerveau, des processus mentaux, et tout ce qui s’y associe, me passionne. Je trouve la psychologie très intéressante dans ce domaine, avec notamment, le côté clinicien. Il y a plein d’aspects différents sur ce sujet, ce qui permet d’envisager une belle évolution de carrière. J’aime bien apporter de l’aide. Ce sont des valeurs que nous retrouvons dans le rugby d’ailleurs.
