Christophe Dominici, ancien ailier légendaire
du Stade Français et pilier de l’équipe de France de rugby, reste
dans les mémoires pour son talent exceptionnel. Il était également
reconnu pour son énergie communicative. Connu pour ses courses
fulgurantes et ses performances spectaculaires, il a marqué
plusieurs générations de supporters. Il a aussi contribué à l’essor
du rugby français dans les années 1990 et 2000.


Décédé tragiquement en novembre 2020
, son héritage sportif et
humain continue d’inspirer, tandis que des révélations récentes sur
des tentatives d’escroquerie autour de sa personne
viennent rappeler les difficultés auxquelles sa mémoire a dû faire
face après sa disparition.

Une arnaque présumée révélée après
la mort de Christophe Dominici

Selon Le Figaro, une enquête a
été ouverte en juillet 2025. La raison ? Une tentative
d’escroquerie et abus de faiblesse sur Christophe
Dominici. Cinq ans après le décès tragique de l’ancien rugbyman
international français. Le 24 novembre 2020, il avait été retrouvé
mort après une chute à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine. Sa
veuve, Loretta Denaro, révèle que quelques mois avant sa
disparition, Dominici a été approché par Samir Ben Romdhane.
Ce dernier se présentait comme un homme d’affaires émirati
et lui proposait de racheter le club de Béziers
.

Malgré l’investissement personnel de l’ancien ailier du Stade
Français, le projet a été rejeté par l’Autorité de régulation du
rugby. L’institution a dénoncé des garanties financières
insuffisantes. Elle a également jugé certains documents
falsifiés
. Selon le quotidien, Samir Ben Romdhane et son
bras droit Philippe Baillard auraient demandé à Dominici d’avancer
une partie de la somme pour concrétiser l’achat. Loretta Denaro a
rapidement repéré l’arnaque. Pourtant, 50 000 euros avaient
déjà été transférés à l’escroc présumé
.

Une
plainte déposée pour protéger la mémoire du joueur


Loretta Denaro
a porté plainte contre X pour
« délits de faux, usage de faux, tentative d’escroquerie
et abus de faiblesse
 » auprès de la Brigade de
répression de la délinquance astucieuse (BRDA).

Elle a été entendue le 16 septembre dernier. La plainte détaille
la chronologie des faits et met en lumière les manœuvres de Samir
Ben Romdhane, présenté comme fortuné mais qui, selon les avocats de
la veuve, « n’a pas un sou ». Selon les
documents déposés, l’escroc présumé aurait clairement manipulé
Christophe Dominici.