Par

Thomas Blanc

Publié le

21 nov. 2025 à 15h32

Thibaut Vinci est l’un des tout premiers à s’être lancé dans le bain des élections municipales 2026 à Strasbourg puisqu’il s’est déclaré candidat au mois de juin 2025. Seul Jean-Philippe Vetter (LR) s’est déclaré plus tôt, dès le mois de janvier. Depuis juin donc, la campagne du Parti radical de gauche (PRG) tourne principalement autour de l’Europe, la sécurité et le social.

Une candidature PRG aux municipales à Strasbourg, une première

Au PRG depuis 2010, Thibaut Vinci en est devenu le président à l’échelle alsacienne en 2014. C’est donc 15 ans d’engagement politique qui le poussent aujourd’hui à candidater.

Celui qui était en 2020 sur la liste de Catherine Trautmann (liste qui termina 3ᵉ du scrutin avec 23 % des voix au 2d tour), se présente pour l’élection de mars 2026 en son nom car « les conditions n’étaient pas réunies pour une alliance avec le reste de la gauche », selon lui.

Pour la première fois donc, le PRG ira « seul » au scrutin municipal. L’occasion pour le policier de 39 ans de faire campagne sur son thème de prédilection, la sécurité.

« La sécurité est une valeur de gauche »

« J’ai mis au centre de ma campagne la sécurité, car elle est une valeur de gauche. Les victimes de l’insécurité sont avant tout les plus précaires et les citoyens les plus fragiles », développe M. Vinci qui ne veut pas « laisser cette thématique à la droite et l’extrême droite ».

Pour cela, le natif de Strasbourg compte renforcer les effectifs de police municipale avec un objectif clair : 100 agents de plus sur toute la durée du mandat.

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Autre mesure importante, mettre en place des points fixes de police, dans chaque quartier. Concrètement, des postes où deux ou trois agents seront présents 24h/24 auprès de la population. « Pour que les habitants sachent qu’il y a une présence tout le temps. Cela améliorera la visibilité, la prévention et la proximité », développe Thibaut Vinci.

L’Europe comme credo

Dans son programme, le fils d’une institutrice française et d’un officier de la marine italienne défend une aide plus importante aux associations sportives et culturelles ainsi qu’une attache plus importante à l’Europe.

« J’aimerais que chaque Strasbourgeois à 18 ans ait été au moins une fois au Parlement européen, pour rendre accessible l’Europe à tous », ambitionne celui qui possède la double nationalité franco-italienne.

« Il faut que la municipalité en parle plus pour que les habitants n’oublient pas qu’il y a deux capitales en France, Paris et Strasbourg », conclut-il.

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