DÉCRYPTAGE – Les œuvres parties à prix fous cette semaine témoignent de la reprise du secteur longtemps en berne. Les nouveaux acteurs des pays du Golfe pèsent de plus en plus lourd.
Les records des dernières ventes de New York présagent-ils d’une sortie de crise du marché de l’art ? À l’issue de cette folle semaine marquant un triomphe inattendu, la résultante est plus complexe qu’elle n’y paraît. Il ne s’agit là que de l’exceptionnel. Cette offre premium avec le pedigree de collections reconnues, toutes garanties par les grandes maisons Sotheby’s et Christie’s avec de tierces personnes, donne l’assurance de les vendre, quelle que soit la tournure des enchères. La crème de la crème pour créer le buzz et faire monter les prix au sommet. Si ces prix sont tous dictés d’avance à hauteur de l’estimation annoncée, ils peuvent créer la surprise en montant plus haut si d’autres acheteurs entrent dans la danse.
Ce fut le cas pour la « vente en gants blancs » de la collection Lauder chez Sotheby’s (100 % de vendu, un produit de 531,3 millions de dollars, au-dessus des 485,2 millions de dollars estimés), avec le record à 236,4 millions de dollars (frais inclus), soit…
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