En quête de longévité, certains recourent aux tests génétiques à l’étranger ou dans des lieux discrets en France – en raison de leur interdiction. Objectif de ces dépistages ? Vivre plus longtemps. Et vendre de coûteux programmes sur mesure.
Un matin de janvier 2024, Louise Etchegaray a glissé un coton-tige contre l’intérieur de sa joue, l’a rangé dans un écouvillon étiqueté à son nom, puis l’a expédié à une entreprise de biotechnologie californienne. «C’était un peu irréel. Comme envoyer un morceau de moi à l’autre bout du monde», confie cette cadre de 39 ans. Quelques semaines plus tard, elle reçoit un mail : «Votre profil génétique est disponible». Devant son écran, elle découvre, fascinée, les risques «probables», selon ses propres mots, d’un diabète à 60 ans ou encore d’une dégénérescence oculaire à 75. «Ce rapport n’était pas un diagnostic, il ne signifiait pas que j’étais malade, pourtant j’ai ressenti le vertige de savoir que ces maladies couvaient peut-être en moi», souffle-t-elle. Les résultats l’ont plongée dans un état de sidération. Pendant plusieurs semaines, elle relit les pages jusqu’à les connaître parfaitement. Une inquiétude qui la suit jusque dans ses rêves. «Au bout de trois mois, je m’en souviens…
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