«On a obtenu le fait de ne pas reculer», a déclaré la ministre française de la Transition écologique, dénonçant un texte «sans ambition».
Le coup de marteau du président de la COP30, André Correa do Lago, a retenti en séance plénière. Les pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi après-midi la principale décision – puis d’autres textes plus techniques – de la conférence sur le climat de l’ONU. L’accord ne reprend cependant pas la feuille de route pour sortir des énergies fossiles réclamée par les Européens et leurs alliés.
La veille, dernier jour officiel des négociations, le projet de texte transmis par la présidence de la COP30 avait provoqué l’exaspération de plusieurs pays dont les Européens et la Colombie. L’Union européenne avait martelé que sans mention claire dans l’accord d’une sortie progressive des énergies fossiles (pourtant acté à Dubaï il y a deux ans, mais mis sous le tapis depuis) aucun accord ne serait possible. Des discussions très tendues s’étaient poursuivies toute la nuit.
Après la publication d’un nouveau texte et peu avant la plénière de clôture censée l’adopter, la ministre française de la…
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