Aux États-Unis, NJ Sharing Network, un réseau de prélèvement d’organes, fait l’objet d’accusations pour le moins surprenantes. Alors qu’un patient se serait réveillé en plein prélèvement d’organes, il aurait été ordonné par la dirigeante de l’organisme de poursuivre l’intervention malgré tout.
C’est une affaire qui n’a pas manqué de susciter une vague d’effroi et de questionnements. Dans le New Jersey, aux États-Unis, Carolyn Welsh, PDG de NJ Sharing Network, l’un des 55 organismes de dons d’organes autorisés au sein du pays, est accusée par le Congrès d’avoir ordonné la poursuite d’un prélèvement alors que les personnes sur place l’avaient prévenue que le patient présentait des signes de vie.
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Les faits, survenus en début d’année, se sont déroulés alors qu’une intervention sur un patient déclaré mort était déjà en cours. Le patient aurait alors commencé à présenter « des signes de vie ». Alertée par le personnel, Carolyn Welsh n’aurait pas tenu compte de ces informations et aurait ordonné la poursuite de l’intervention. Les médecins ont toutefois décidé d’y renoncer.
NJ Sharing Network, un organisme qui interroge
Selon des informations relayées par CNN, les élus ont transmis une lettre de 12 pages contenant ces accusations à l’encontre de la dirigeante. « Vous, sans expérience clinique, avez décidé de poursuivre le processus depuis l’extérieur de l’hôpital, alors que le personnel hospitalier exprimait ses inquiétudes », peut-on notamment y lire. Il est également indiqué que certaines pièces du dossier auraient été « supprimées ou manipulées ».
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Par ailleurs, d’autres accusations visent la NJ Sharing Network. Il lui est reproché d’exercer une pression sur les familles et d’attribuer des organes en dehors de la liste d’attente nationale. Les parties concernées n’ont pas souhaité s’exprimer sur ces sujets.
Des erreurs de sélection d’organes repérées dans un rapport
Un rapport sénatorial révèle qu’en 2022, des erreurs de sélection d’organes auraient causé 70 décès. De plus, une enquête fédérale a également recensé 28 cas de prélèvements effectués avant la confirmation officielle du décès du patient, comme cela serait le cas dans cette affaire.
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Face à certains organismes suspectés de collecter des organes non viables pour des raisons financières, le secrétaire à la Santé, Robert Francis Kennedy Jr, a appelé en juillet à une refonte du système de transplantation. À titre de comparaison, le protocole strict et très encadré appliqué en France rend ce genre de situation inenvisageable.