L’homme ressemble au Petit Poucet. Comme le héros du conte, Sébastien Azzopardi sème un peu partout dans la capitale des indices de sa présence. Sauf qu’il ne s’agit pas de cailloux blancs dans une forêt, mais d’affiches de spectacle et de devantures de théâtre, et ce, sur les deux rives de la Seine. Promenez-vous du côté de Montparnasse (XIVe) : dans une même rue, deux salles proposent actuellement ses pièces, « Mission Florimont » – dans laquelle il joue – à la Gaîté Rive gauche, et « L’Embarras du choix » à la Gaîté-Montparnasse.
Autre rue, du côté des Grands Boulevards (VIIIe) cette fois : aux Mathurins, vous pouvez voir « Dernier coup de ciseaux », qu’il a mis en scène, tout comme « ADN », à quelques mètres de là, au Théâtre Michel. Une salle de spectacle que le quinquagénaire dirige, tout comme le Théâtre Saint-Georges (IXe) et le Théâtre du Palais-Royal (Ier). C’est dans ce dernier qu’il nous a donné rendez-vous.