Des élus avaient affirmé que le document ne correspondait pas à la position officielle des États-Unis, mais simplement un point de départ pour des discussions.
L’administration de Donald Trump a insisté samedi soir sur le fait que le plan de règlement du conflit en Ukraine annoncé cette semaine venait bien des États-Unis et ne correspondait pas simplement aux exigences de la Russie, comme l’ont affirmé des sénateurs américains. «C’est complètement faux», a déclaré sur X le porte-parole du département d’État Tommy Pigott, réagissant aux déclarations de deux sénateurs.
Ces élus avaient affirmé que le secrétaire d’État Marco Rubio leur avait dit que le document ne correspondait pas à la position officielle des États-Unis, mais simplement un point de départ pour des discussions comprenant une «liste de souhaits russe».
«Le secrétaire Rubio nous a appelés cet après-midi. Je pense qu’il nous a très clairement expliqué que nous sommes les destinataires d’une proposition qui a été transmise à l’un de nos représentants. Ce n’est pas notre recommandation. Ce n’est pas notre plan de paix», a déclaré le sénateur républicain Mike Rounds.
Plusieurs exigences clés de la Russie
M. Rubio est attendu dimanche à Genève, avec l’émissaire diplomatique de Donald Trump, Steve Witkoff, pour des discussions avec les Ukrainiens et les Européens, qui ont fait part de leur inquiétude face au plan en 28 points dévoilé cette semaine pour mettre fin à près de quatre ans de conflit provoqué par l’invasion russe.
Le document, publié par plusieurs médias, reprend plusieurs exigences clés de la Russie, à savoir que l’Ukraine lui cède des territoires, accepte de réduire la taille de son armée et renonce à intégrer l’Otan. Il offre cependant des garanties de sécurité occidentales à Kiev pour prévenir toute nouvelle attaque russe.
Donald Trump avait donné jusqu’au 27 novembre, jour de la fête de Thanksgiving, à M. Zelensky pour donner sa réponse aux solutions proposées. Mais samedi, le président américain a répondu «non» à la question de savoir si son plan de paix pour l’Ukraine était sa «dernière offre». «Nous essayons d’y mettre fin. D’une manière ou d’une autre, nous devons y mettre fin», a-t-il déclaré à la presse, sans toutefois donner davantage de détails.