Par
Rédaction Sillé-le-Guillaume
Publié le
22 nov. 2025 à 16h16
Les bénévoles de la bibliothèque municipale d’Aigné (Sarthe) ont invité le Sabolien Pascal Coconnier, pour raconter son périple de cinquante jours au Tadjikistan effectué en août et septembre 2024 avec son vélo surnommé Colibri.
C’était son deuxième voyage en Asie : « Lors du premier, j’avais rencontré des touristes comme moi qui me vantaient le massif de Pamir comme étant le graal du cyclo-voyageur, j’ai donc décidé d’y aller. »
Des gens accueillants
S’appuyant sur un diaporama d’une heure et demie, le prolixe Pascal Coconnier a emmené la cinquantaine de personnes présentes à travers cette région qui représente 40 % du pays, mais où vit seulement 4 % de la population et où l’électricité n’est arrivée qu’en 2022.
« Des gens très accueillants malgré leur peu de ressources. J’ai eu droit à un tiers de bivouac, un tiers d’accueil gratuit et un tiers d’accueil payant. »
Manque d’oxygène
Emprunter la deuxième plus haute autoroute au monde, la M41, à plus de 4 000 m d’altitude dans des conditions de vent et de chaleur avec un vélo pesant quarante kilogrammes, demande une certaine acclimatation : « Le manque d’oxygène me donnait une sensation d’oppression. »
Sept crevaisons, des problèmes de carte bleue au bout de trente jours («j’avais oublié de déclarer ma présence »), des secousses de tremblement de terre pendant une nuit, des contrôles fréquents aux abords de la frontière ont émaillé le périple de ce loup solitaire.
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« C’est un défi pour moi de voyager dans de grands espaces et dans ces conditions, les quelques jours de galère ont été largement compensés par ces paysages et ces rencontres extraordinaires. »
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